Quand j'ai refermé ce livre, j'ai un peu remis ma vie en question.
Je l'ai lu rapidement, sans vraiment m'attacher aux personnage
s. On y découvre une communauté sans couleurs, sans émotions à proprement parler, sans souvenirs, où l'Identique règne et où chacun a un rôle précis à jouer. Mais Jonas va se voir attribuer la fonction de “dépositaire de la mémoire” et va découvrir par le biais du Passeur que le monde n'a pas toujours été comme il le connaît.
De fait, l'ambiance est assez froide au début, tout en s'atténuant au fil des pages, lorsque Jonas rencontre
le passeur. Mais ça ne m'a pas dérangé, au contraire! Je trouvais l'organisation de la communauté fascinante, même si je ne voudrais pas y vivre. Il
s ont réussi à supprimer tous les mauvais côtés de l'humanité, tels que la famine, les meurtres, la jalousie, le vol, etc mai
s on se rend bien compte en lisant ce roman qu'il est impossible d'y parvenir sans éliminer les choses qui méritent d'être vécues par la même occasion. Parce que l'humanité est faite comme ça et il est impossible de la changer, à moins alors de vivre dans un monde dystopique tel que celui-ci.
J'ai beaucoup apprécié cette lecture! La fin est belle, même si j'en aurais voulu plus. Mais en y repensant, je crois que ça aurait gâché l'histoire. Elle s'est arrêtée quand il le fallait, comme il le fallait.
Je conseille! :)