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Critique de rotko


Il faut attendre les dernières pages du chocolat de chez Hanselmann pour avoir le sens du titre, mais on ne s'ennuie pas en chemin. Les cartes du temps ne sont pas vraiment brouillées, puisqu'on passe des années d'avant guerre à celles de la guerre, puis à l'après.
Mais la construction du roman tient du relief karstique :
L'« histoire se perd et resurgit par endroits comme ces rivières karstiques qui creusent leur chemin dans la roche et n'apparaissent que rarement à la lumière du soleil ».
Entre temps, on était en Italie, dans les montagnes suisses, en France ou aux États-Unis, en suivant les personnages sur lesquels Rosetta Loy ne nous dit pas tout, mais on les « sent ».
Plus tard, au cours du récit, ils diront - ou ne diront pas, leurs secrets.
On attend que les fleurs s'épanouissent. C'est délicieux.
Avec Rosetta Loy on passe d'un personnage à un autre, aussi naturellement que s'ils s'invitaient dans le récit. Ils évoluent avec en arrière-fond la complexité d'une famille et les turbulences de l'histoire .
Les scènes familiales comme les plus privées sont vues avec sensualité et discrétion par des regards d'enfants qui taisent - et devinent.
On passe avec ces jolies créatures de merveilleux moments d'attente et de silence, complices de leurs relations multiples.
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