Outre le théâtre classique lu (que je n'ai jamais relu après) au lycée, j'avais découvert il y a une paire d'années avec un plaisir non feint la pièce "
Qu'avez-vous pour me divertir?" de
Laure Keesing. Depuis, rien. On ne se tourne pas naturellement ou alors rarement vers la lecture d'une pièce et pourtant, on devrait le faire plus souvent, le théâtre est tellement vivant!
Et me voilà devant "
Souffle ma flamme" de
Florent Lucéa, paru dans la collection Entr'Actes des éditions
Ex Aequo.
D'emblée, les nombreuses didascalies (indications de jeu) et les dialogues nous permettent de voir la scène et les personnages. Ici, ils sont dix qui s'imprègnent en un seul acte d'un sujet grave et malheureusement toujOutre le théâtre classique lu (que je n'ai jamais relu après) au lycée, j'avais découvert il y a une paire d'années avec un plaisir non feint la pièce "
Qu'avez-vous pour me divertir?" de
Laure Keesing. Depuis, rien. On ne se tourne pas naturellement ou alors rarement vers la lecture d'une pièce et pourtant, on devrait le faire plus souvent, le théâtre est tellement vivant!
Et me voilà devant "
Souffle ma flamme" de
Florent Lucéa, paru dans la collection Entr'Actes des éditions
Ex Aequo.
D'emblée, les nombreuses didascalies (indications de jeu) et les dialogues nous permettent de voir la scène et les personnages. Ici, ils sont dix qui ours d'actualité: leOutre le théâtre classique lu (que je n'ai jamais relu après) au lycée, j'avais découvert il y a une paire d'années avec un plaisir non feint la pièce "
Qu'avez-vous pour me divertir?" de
Laure Keesing. Depuis, rien. On ne se tourne pas naturellement ou alors rarement vers la lecture d'une pièce et pourtant, on devrait le faire plus souvent, le théâtre est tellement vivant!
Et me voilà devant "
Souffle ma flamme" de
Florent Lucéa, paru dans la collection Entr'Actes des éditions
Ex Aequo.
D'emblée, les nombreuses didascalies (indications de jeu) et les dialogues nous permettent de voir la scène et les personnages. Ici, ils sont dix qui s violences faites aux femmes. Que fait l'auteur pour stigmatiser la violence, l'injustice que subissent les victimes ? Il grossit le trait avec délectation et use avec justesse d'exubérance, de grandiloquence, du comique de situations, mêle des quiproquos et un langage cru parfois, vrai toujours. S'y côtoient allègrement le harcèlement, la misogynie, le soudoiement, l'hypocrisie, les jeux de pouvoir, l'ambition, une pointe de racisme. L'auteur tient son public en haleine jusqu'au bout et chacun se prend à espérer...
Bien sûr, au théâtre tout paraît simple et tout est plus radical que dans la vraie vie... justement, c'est sans doute un privilège ! le théâtre peut faire passer les messages... autrement. Bravo,
Florent Lucéa, pour cet impressionnant final face à face avec le public!
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