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Critique de tchouk-tchouk-nougat


Marie est une jeune domestique au service de la famille Jeaujard. La fille cadette, Eugénie, est sa meilleure amie et tout va basculer quand ses parents vont apprendre qu'elle est enceinte d'un simple roturier. Voilà la pauvre Eugénie répudiée, enfermée au couvent, et Marie sans amie, sans travail. 13 ans après c'est la commune de Paris. Marie est au front, sur les barricades, à cotés des blessés. Sa rage pour l'aristocratie trouve ici un défouloir.

Lupano va donc nous livrer un nouvel opus de Communardes. "Nous ne dirons rien de nos femelles" va plus s'attacher à la place des femmes et à la lutte des classes que vraiment à la commune de Paris qui reste plutôt une toile de fond. Sur la commune de Paris on apprend peut de chose même si au fur et à mesure des albums nous nous représentons un mieux plus à chaque fois cet épisode de l'histoire. Ici "Nous ne dirons rien de leur femelle" permet d'en savoir plus sur la fin, le dénouement. Des terribles tueries et massacres aux ersatz de procès qui ont suivis.

Marie est une héroïne un peu brute mais tellement attachante. Ce n'est pas une intellectuelle, elle n'est pas à fond féministe ni vraiment une grande militante. C'est juste une femme qui a subit la différence des classes et son injustice, qui en a nourrit une grande rage et haine, et que la commune de Paris est un bon exécutoire à cela.
Certains passages nécessitent d'avoir lu le tome 2, notamment celui où Marie va découvrir le stock d'armes. Mais il ne gène pas franchement la lecture, je pense, pour ceux qui ne saurait pas exactement de quoi il retourne.

On reconnait bien dans les dessins la patte de Fourquemin, qui décidément aime que ses héroïnes soient rousses!! Par contre je souligne une colorisation très délicate qui est très agréable.
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