Communardes ! : Nous ne dirons rien de leurs femelles

Cette maladie mentale, que l'on peut nommer socialisme, et qui fleurit partout, il est de notre devoir d'en protéger les femmes, par nature plus fragiles, physiquement, en les tenant éloignées de la chose politique...Car quand la femme se mêle de politique, voilà ce que l'on obtient : cette caricature de l'engagement, cette perte de discernement...et au final, des furies qui incendient la ville.

-C'est vous qui l'avez tué colonel?
-Absolument! Et je peux te dire que ce ne fut pas facile. Il faut des balles spéciales pour percer la peau de ses créatures. Qu'en dis-tu ma fille? Il n'est pas magnifique?
-Quelle sottise de tuer un animal aussi majestueux! Quel plaisir cela vous fait-il?
-Ah Ah! Un des plus grands plaisirs qui soient, et qui est étranger aux femmes : celui de la chasse!

J'appris au moins ceci de mon expérience, que si l'on avance avec confiance dans la direction de ses rêves, si l'on s'efforce de vivre la vie que l'on a imaginée, on trouvera un succès inattendu dans la vie ordinaire.

Alexandre Dumas fils, journaliste au Figaro, écrira cette année-là, parlant des Communards : Nous ne dirons rien de leurs femelles, par respect pour les femmes à qui elle ressemblent quand elles sont mortes.

... Car quand la femme se mêle de politique, voilà ce que l'on obtient : cette caricature de l'engagement, cette perte de discernement... Et au final, des furies qui incendient des villes.

La répression des Communardes, la violence des commentaires dont elles furent l’objet, […] sont le résultat d’une volonté déterminée chez les Versaillais et les Républicains d’éteindre désormais, chez la femme, toute tentative de participation au pouvoir, toute velléité de paraître à l’avenir sur la scène politique.

- Certaines de nos pensionnaires, de pauvres jeunes filles dont la garde nous avait échu, et que nous gardons à l'isolement pour des raisons diverses.
- Qui étaient ces jeunes filles ? Pourquoi cet isolement ?
- Les familles sont bien contentes quelquefois que l'église prenne en charge leurs fous et leurs dépravés dans la plus grande discrétion, pour préserver l'honneur de tous. (p.46)

- Il faut tenir !
C'est notre rêve, vous entendez ?...
...notre rêve !
Nous n'avons pas le droit d'abandonner !
- On... va... tenir...
et si on doit tomber, tout tombera avec nous ! (p.32)

Il doit bouillir, le vieux colonel de l'Empire, à l'idée de ce qui est à l'oeuvre ici. La séparation de l'église et de l’État, l'égalité des salaires, la démocratie directe, l'éducation laïque et gratuite... (p.15)