AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de musemania


« La baignoire de Staline » est un roman noir passionnant qui m'a fait découvrir un pays que je ne connaissais pour ainsi si dire pas : la Géorgie. Je ne vous parle pas de l'état américain, situé entre la Caroline du Sud et la Floride mais bien l'ancienne république soviétique situé sur les rives de la Mer Noire.

En plus de cette singularité appréciée, l'enquête est menée par un duo assez spécial entre un enquêteur géorgien dont l'héritage soviétique n'est pas loin et un membre de l'ambassade française. Ce dernier, René Turpin, est en fait détaché auprès des policiers locaux pour faire la lumière sur le meurtre d'un ressortissant français, dans des conditions bien mystérieuses.

Écrit sous le pseudonyme de Renaud S. Lyautey (dont le vrai nom est Renaud Salins), ce polar est à la fois finement travaillé et fort fourni. L'auteur a lui-même été ambassadeur en poste en Géorgie, ce qui fait qu'il connait à la fois les rouages de la diplomatie mais également bien le pays. Je peux vous dire que ces deux caractéristiques sont gages de grande qualité en la matière.

Nonobstant cela, à la fin du récit, une dédicace des parents de l'auteur m'avait beaucoup intriguée. En effet, c'était la première fois que je me trouvais face à ce genre d'hommage écrit cette fois par les proches de l'auteur dans un livre. En faisant quelques recherches, j'ai compris la raison de ces mots émouvants : Renaud Salins est décédé le 6 avril de cette année. Il a terminé l'écriture de ce polar « La baignoire de Staline », en août 2021 alors qu'il était en poste à Oman.

Je suis bien triste de cette nouvelle car la plume du regretté Renaud Salins avait su me plaire, autant par sa fluidité que par la façon dont il conjuguait une enquête policière à la grande Histoire avec un grand H. Je ne manquerai pas de lire son premier roman, « Les saisons inversées », qui fût les premières aventures du diplomate, René Turpin, désormais orphelin.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
Commenter  J’apprécie          480



Ont apprécié cette critique (47)voir plus




{* *}