AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de MarieRouviere


Au travers de multiples péripéties c'est le roman d'un manuscrit perdu de Omar Khayyam, poète, mathématicien, astrologue, philosophe et amateur de vin arabo-Persan, vers la fin du XIème siècle de notre ère. C'est à dire au début de l'invasion turque, des Seldjoukides.
En fait les aventures de la rédaction puis de la transmission de ce manuscrit, magnifique, décoré de miniatures persanes, un vrai bijou, sont le prétexte à raconter à la manière orientaliste des pans de l'histoire de l'Iran et de les mêler à des histoires d'amour.
Au cours du premier chapitre on y découvre Samarcande et le poète Omar, puis les deux protagonistes qui vont faire avancer l'histoire vers le chapitre suivant : Hassan de Kom et Nizam-el-Molk le vizir.
On quitte très vite Samarcande (pourquoi avoir donné ce titre à cet ouvrage???) et on découvre cette période trouble avec la naissance et la mort de cette secte Ismaëlienne des Assassins dont le fief est El Alamout. Hassan en est le fondateur. Ce sont des terroristes très semblables aux talibans d'aujourd'hui, refusant tout divertissements et intransigeants avec la pratique religieuse. Invraisemblablement Hassan reste ami avec le poète buveur de vin et amoureux de la vie et conserve le fameux manuscrit secret.
Qui sera redécouvert quelques siècles plus tard, ce qui permet à l'auteur de passer à l'histoire presque contemporaine de l'Iran, celle d'il y a 100 ans, et de découvrir les débuts de la démocratie dans ce pays. Et comme un écho aux problèmes actuels ce pays est aux prises avec les grandes puissances de l'époque : l'empire Britannique et l'empire Russe.

Sans audace, sans surprise, le style est « sans style » si j'ose dire !

J'ai eu de la peine à terminer le livre. Cette sensation tenace qu'Amin Maalouf a raté sa vocation d'historien et tente de nous parler de l'Histoire du Proche Orient et de sa culture en la mettant en scène avec des histoires d'amour sans intérêt. Comble de médiocrité il convoque le Titanic pour clore son histoire. Franchement je connais des auteurs qui ont plus d'imagination ! Encore une fois je me fais la réflexion qu'il est à L Académie Française, et qu'il est rare que j'y trouve de belles plumes !
Commenter  J’apprécie          43



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}