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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Quelle femme ! Quel courage ! Quel investissement !
Wangari Maathai est une pionnière dans son pays. Elle fut l'une des premières femmes à bénéficier d'une bourse pour étudier aux Etats-Unis, jusqu'à devenir doctorante puis enseignante chercheuse.
Mais de retour au pays, quelques années après son départ, le choc est brutal. Dès son premier jour, elle se heurte aux traditions africaines : une femme ne peut pas être supérieure à un homme, ne doit pas gagner plus, ne doit pas être plus instruite, plus intelligente, plus cultivée.
Dans sa vie privée, professionnelle ou en tant que militante, Wangari Maathai suit son chemin sans en dévier, et se met pour cela beaucoup de monde à dos. le régime au pouvoir est une dictature qui ne tolère aucune contestation, elle en subira donc plus d'une fois les conséquences.
Planter un arbre devient un acte symbolique, quand on comprend tous les enjeux qui sont autour de ce symbole.
Heureusement pour elle, elle n'a pas froid aux yeux, son carnet d'adresse s'est bien rempli au fil des années de lutte et de militantisme, l'opinion publique et les institutions mondiales la soutiennent au point de lui accorder le prix Nobel de la paix en 2004. Belle récompense pour une femme méritante, qui doit servir d'exemple.
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A travers ses mémoires, riches, denses, mais d'une lecture agréable, Wangari Maathai se raconte, bien évidemment, de son accession à l'école, ce qui n'était pas chose aisée pour une petite paysanne kényane à son époque, à l'attribution de son prix Nobel de la paix, notamment pour son engagement à la reforestation de son pays à travers son Mouvement de la ceinture verte, qui lui a causé de nombreux déboires avec le gouvernement - et pas seulement -, mais elle raconte aussi, et surtout, finalement, le Kenya, de la mainmise coloniale britannique sur le déclin, à sa naissance, jusqu'à l'indépendance, et les conséquences de celles-ci, pas vraiment plus bénéfiques au départ - corruption, inégalités qui se creusent encore... -.

A travers un regard assez clairvoyant, tant sur elle-même que sur le Kenya, qui n'hésite pas à pencher parfois vers une autodérision qui allège la situation, de plus en plus tendue pour la militante, en raison de ses engagements de plus en plus vindicatifs, Wangari Maathai raconte en somme une destinée hors du commun, ponctuée tant de coups du sort que de coups de chance, qui n'est pas donnée à toutes et tous, même avec la meilleure volonté du monde, même avec de la force, et de la résistance, envers et contre tout. C'est la seule chose qui m'a, en soi, gênée, dans Celle qui plante des arbres : le caractère trop exemplaire qui semble être donné à une existence que bien peu peuvent se permettre, même s'ils s'en donnent la peine - sans être fataliste.
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Autobiographie d'une femme africaine, prix Nobel de la Paix, universitaire, fondatrice d'une association féministe et écologiste "La Ceinture Verte". Elle a lutté contre la dictature dans son pays, le Kenya, de 1966 à 2000. C'est une maîtresse femme, divorcée, qui a su se battre sur tous les fronts.
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Le titre de cette autobiographie est un peu trompeur: on pourrait croire qu'elle aborde uniquement le thème de la Ceinture Verte, projet de reboisement mais qu'il serait réducteur de réduire à sa composante écologique.
Cependant, en écrivant son autobiographie, c'est toute l'histoire du Kenya, de l'Afrique, depuis 1940 qu'elle retrace, conflits ethniques, décolonisation, corruption, droits bafoués, mais aussi les points positifs, les gens extraordinaires qui ont fait l'histoire à ses côtés... Evidemment, comme souvent avec les autobiographies, certaines choses mériteraient sans doute d'être nuancées, et je parle en particulier de la façon dont elle raconte son divorce!

C'est une plongée directe et passionnante dans l'Afrique actuelle, ses problèmes, ses évolutions, ses forces, portée par un grand optimisme qui réchauffe le coeur, et j'aurai mis cinq étoiles sans hésitation si la dernière partie ne m'avait pas semblé traîner un peu en longueur.

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Le destin exceptionnel de Wangari Maathai, petite paysanne kenyane devenue universitaire et chercheuse. Première femme africaine à recevoir le Prix Nobel. Sa lutte contre la déforestation et pour la démocratie est un témoignage formidable et un exemple de tenacité et de générosité qui fait honneur à l'Afrique. le livre du combat d'une vie. Superbe !
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C'est à lire, cette femme est incroyable et son récit devrait rester en mémoire. Livre à mettre entre toute les mains, le récit de Wangari Maathai est un exemple de courage, de persévérance et d'ode à la vie. Au Kenya dans les années 60, qu'il est dur pour une femme d'être reconnue comme scientifique, comme esprit critique, comme militante politique et comme défenseure de la nature. Un combat inspirant et vivifiant, plein d'espoir !
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