Bien sûr,
Alain Mabanckou nous baigne dans l'ambiance du
Congo de ce mois de mars 1977 et de l'assassinat du commandant Marien Ngouabi (ce chef de la révolution
congolaise, marxiste modéré comme disaient nos diplomates français de l'époque).
Bien sûr, on croit y être, la jeunesse et la naïveté de Michel, sa vision de Maman Pauline, de Papa Roger et des multiples personnages sont attendrissantes.
Par contre, les effets de la post colonisation restent à peine effleurés. Seules quelques piques (méritées) contre la France.
Mais quelle fin abrupte !
Quel sentiment de "Quoi ? Cela se termine comme cela ? Rien sur la montée de Sassou-Nguesso ? Rien sur l'influence cubaine ? Etc...."
En résumé, un livre d'atmosphère, d'une lecture plaisante mais qui provoque un sentiment de manque et d'aller s'intéresser à l'histoire du
Congo avant et après cet événement.
Si c'était le but de l'auteur, c'est réussi !
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