Un homme peut survivre quarante jours sans nourriture,
trois jours sans eau,
huit minutes sans air,
mais ne peut tenir qu'une seconde sans espoir.
Et, moi, je restais planté là à regarder. C'était à cause de toutes ces couleurs, tu vois. Du rouge vif. Le blanc pâle de la peau exsangue. Les lèvres grises, les yeux noirs. Le bleu des uniformes. Les arcs électriques blanc bleuté, quand ils utilisaient leur taser. Bizarrement, c'était d'une beauté malsaine.
Voyez-vous, mes garçons, Dieu aime ce qui est simple. C'est le diable qui aime l'ostentation. C'est le diable qui aime l'arrogance et le grandiose.
Certains moments définissent une vie entière. Des moments au cours desquels tout ce que l'on est, tout ce que l'on pourrait devenir, repose sur une seule décision. La vie et la mort, l'espoir et le désespoir, la victoire et la défaite, vacillent dans un équilibre précaire dépendant de ce choix. Ces moments ne découlent pas du hasard ; la chance ne vient pas fausser la donne. Au cours de ces quelques secondes, une personne gagne le droit de vivre ou non.
La peur est plus forte que l'esprit ne le permet !