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Les Editions Elyzad nous donnent l'occasion grâce à quelques romans de sortir des sentiers battus pour découvrir d'autres émotions, d'autres rivages, d'autres cultures.
Ainsi avec Blés de Dougga l'auteur nous entraîne à la découverte de la Tunisie antique.
Le procureur Carthaginois Caecilius Matellus arrive à Dougga avec pour mission de récolter un impôt de blé supplémentaire à la demande de l'Empereur et de l'acheminer vers Rome.
Pas si simple car de tout temps, qui dit taxe supplémentaire, dit révolte et mécontentement du peuple.
J'ai dévoré ces pages, j'ai aimé les descriptions des paysages et des gestes du quotidien. L'écriture toute en finesse d'Alia Mabrouk font de ce petit livre un pur bonheur de lecture.
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An 295, Rome a faim et mandate le procurateur carthaginois Caecilius Metellus à Dougga, grenier à blé de l'Empire, pour y exiger de la province africaine un tribut en blé double de celui des autres années. Il y passe quelques jours pour tenter de convaincre les notables de la cité d'accepter de se séparer de leur blé, pourtant si précieux pour la survie de leur propre population, au profit des Romains d'Italie… Ces quelques jours sont l'occasion pour Alia Mabrouk de faire revivre Dougga, site archéologique du nord-ouest de la Tunisie. A la suite de Caecilius, on y entre dans ses thermes, ses lupanars, ses temples, son forum ou son théâtre… On a vraiment l'impression d'y être, de vivre parmi ces fiers Numides, et on ressort de ce livre avec une grande envie de partir en Tunisie !
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La très belle plume d'Alia Mabrouk n'a pas suffi malheureusement . Ce roman historique Blés de Dougga nous ramène ,en été 295, à Dougga à une centaine de kilomètres de Carthage . Cette région de l' Africa nova , en grande partie la partie orientale du Royaume de Numidie, est en quelque sorte le grenier à blé de Rome et Rome a faim. La mission confiée au procurateur carthaginois Caecilius Metellus : récupérer toutes les récoltes de Dougga pour les expédier à Rome. Sa mission s'avère difficile,fera t'il passer sa carrière et sa réussite avant tout ?
Un épisode précis ,pointu de l'occupation romaine de la Tunisie , qui n'est pas sans rappeler de nombreux épisodes d'occupation de part le monde au cours de l'histoire. le discours est si précis, si riche en détails sur la société, sur les coutumes, costumes , paysages, qu'il en devient pesant. Un roman historique qui relève plus du cours magistral universitaire . Cela est fort dommage , Madame Alia Mabrouk native de cette fort belle région a une très belle écriture qui promettait beaucoup dans les premières pages .
lecture en demi-teinte donc .
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An 295, l'Empire va mal. le procurateur Caecilius Mettelus se rend à Dougga pour récolter le blé demandé par Rome. Il découvre un peuple fier qui ne semble pas décidé à payer un lourd tribu au détriment des siens. Nous accompagnons Caecilius Mettelus dans sa mission qu'il tentera de mener à bien...

Alia Mabrouk m'a fait plonger dans une époque que je ne connais pas bien, quelques vagues souvenirs d'école ont refait surface mais c'est bien tout, ce fut donc très intéressant et instructif. Elle a su combiner histoire, culture, religion dans un récit assez court mais qui donne un aperçu de l'époque. Ce voyage est captivant tant elle décrit aussi bien la nature que les hommes ou l'architecture avec des mots choisis et puissants, voir poétiques. Les descriptions des paysages, du soleil levant ou couchant m'ont ravie, je m'y croyais et il faut un talent certain pour arriver à ce que le lecteur s'imagine dans des lieux qui n'existent plus!

Mais je ne me suis pas vraiment laissée emportée par « la grande mer d'or » car l'histoire est courte et a manqué d'action pour moi. Ce fut plus un cours vivant sur l'empire romain, ses provinces, sa politique, ses moeurs et ses rites. Une tranche de vie en quelque sorte. Les personnages sont intéressants mais rentrent trop dans des cases : il y a celui qui sera toujours fidèle à Rome, celui qui s'y oppose fermement et celui qui se retrouve au milieu à vouloir ménager la chèvre et le choux.

Une découverte intéressante mais pas complètement concluante pour que je me replonge rapidement dans cette période de l'histoire malgré l'écriture impeccable de l'auteure.
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Blés de Dougga
Alia Mabrouk
2004/ Elyzad poche 2010 , 238 p.
Caecilius Metellus, procurator du procurator de Carthage, arrive à Thugga (Dougga). Nous arrivons dans une Tunisie Antique à la vitesse du quadrige du bel carthaginois.
L'auteure le décrit comme un homme physiquement à son apogée. Tout nous fait penser à l'action et à la volonté d'obtenir ce pourquoi il a été envoyé.
Son ami Marcilius, lui a un certain embonpoint, il essai de lui faire comprendre qu'ici on est loin de Rome, que l'on vit à un autre rythme et que l'on est confronté à une force d'inertie qui ralenti les négociations. Il faut suivre un protocole différent.
Caecilius doit passer par l'étape de la sphère religieuse, un sacrifice à Saturne pour faire parler les augures. Très belle description d'un sacrifice et scène avec les haruspices.
A nouveau, on lui fait comprendre que Rome est loin de l'Africa Nova.
Puis vient enfin la rencontre avec Lucius Madeii, le représentant des grands propriétaires. Là, aussi on met un frein à ses revendications et on brise son élan en repoussant les négociations au lendemain.
Caecilius passe par l'étape séduction. On lui met en travers du chemin la belle Nahania qui incarnation de la sensualité. Lui fera-t-elle perdre ses moyens ?
Nous avons de belles descriptions des paysages avec la « grande mer d'or ».
Le désert est tour à tour hostile, avec au début un Caecilius debout sur son quadrige, puis apaisant et envoûtant avec Caecilius allongé ou au repos.
J'ai trouvé intéressant les différents tableaux, la maison close, les festins, les harangues etc.
Les champs lexicaux avec tout le vocabulaire romain pour nous situer dans la cité, dans la villa, dans le temple : Forum, Cella, Atrium, triclidium… La hiérarchie sociale : procurator, nomenclator…
La thématique autour de la religion est très instructive. On a l'apparition de la chrétienté en opposition avec les Dieux romains.
Caecilius passe par une gamme très large de sentiments.
La fin est intéressante.
C'est un roman historique où l'on fait un voyage dans le temps et dans l'espace.

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Belle histoire qui permet une immersion totale dans la Tunisie de 295, alors sous la domination de l'empire romain. J'ai vibré pour les personnages d'une autre époque totalement dépaysé par leur culture. J'aurais aimé une fin moins dure et surtout une description historique de l'époque pour mieux comprendre. Mais ce n'est pas grave, j'ai effectué moi-même des recherches sur Dougga aussi appelée Thugga et sur les Numides sur Internet. C'est l'intérêt d'un roman historique d'enrichir les connaissances du lecteur sinon de lui donner envie d'en apprendre davantage par lui même.
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295 av J-C, province Africa, Thugga

En 295, le peuple de Rome a faim. Mandaté par la ville impériale, le procurateur carthaginois Caecillius Metellus a la lourde de tâche de se rendre à Thugga (actuelle Dougga), grenier à blé de l'Empire, pour y exiger de la province africaine un tribut en blé double de celui des autres années.

Il tente de convaincre les notables de la cité mais découvre un peuple fier qui refuse de payer un si lourd tribut au détriment des leurs.

Alliant histoire romancée, descriptions des us et coutumes de l'époque et précisions architecturales, le récit réussit à dresser une radioscopie précise d'un temps révolu. Une belle immersion dans le sud tunisien à l'ère romaine dans une plume fluide et captivante. J'aurais aimé que le texte soit plus long !
A lire en visitant la ville de Dougga pour une immersion réussie !
Lien : https://www.instagram.com/ne..
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Alia Mabrouk tente à travers ce roman, nous décrire la Tunisie de l'antiquité. A cette époque carthaginoise, l'Afrique du nord était le sein nourricier de l'empire romain. Donc, quand le procurateur carthaginois Caecilius Matellus arrive à Dougga...
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Il y a des livres qui ne vous déplaisent pas mais qui ne vous passionnent pas non plus. Ce livre en est ...
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