AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9789973580306
204 pages
Elyzad (18/11/2010)
3.46/5   14 notes
Résumé :
Au cours de l’été 295, le procurateur carthaginois Caecilius Metellus se rend à Dougga avec la délicate mission de réunir la quantité de blé imposée par l’Empereur et de l’acheminer vers Rome dans les plus brefs délais. Il tente de convaincre les notables de la cité, fermement opposés à tout nouveau tribut. Parviendra-t-il à ses fins face à ce peuple de Numidie, fier et orgueilleux ? Pourra-t-il s’acquitter de sa mission d’État et rester fidèle à son engagement indé... >Voir plus
Que lire après Blés de DouggaVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Les Editions Elyzad nous donnent l'occasion grâce à quelques romans de sortir des sentiers battus pour découvrir d'autres émotions, d'autres rivages, d'autres cultures.
Ainsi avec Blés de Dougga l'auteur nous entraîne à la découverte de la Tunisie antique.
Le procureur Carthaginois Caecilius Matellus arrive à Dougga avec pour mission de récolter un impôt de blé supplémentaire à la demande de l'Empereur et de l'acheminer vers Rome.
Pas si simple car de tout temps, qui dit taxe supplémentaire, dit révolte et mécontentement du peuple.
J'ai dévoré ces pages, j'ai aimé les descriptions des paysages et des gestes du quotidien. L'écriture toute en finesse d'Alia Mabrouk font de ce petit livre un pur bonheur de lecture.
Commenter  J’apprécie          210
An 295, Rome a faim et mandate le procurateur carthaginois Caecilius Metellus à Dougga, grenier à blé de l'Empire, pour y exiger de la province africaine un tribut en blé double de celui des autres années. Il y passe quelques jours pour tenter de convaincre les notables de la cité d'accepter de se séparer de leur blé, pourtant si précieux pour la survie de leur propre population, au profit des Romains d'Italie… Ces quelques jours sont l'occasion pour Alia Mabrouk de faire revivre Dougga, site archéologique du nord-ouest de la Tunisie. A la suite de Caecilius, on y entre dans ses thermes, ses lupanars, ses temples, son forum ou son théâtre… On a vraiment l'impression d'y être, de vivre parmi ces fiers Numides, et on ressort de ce livre avec une grande envie de partir en Tunisie !
Commenter  J’apprécie          130
La très belle plume d'Alia Mabrouk n'a pas suffi malheureusement . Ce roman historique Blés de Dougga nous ramène ,en été 295, à Dougga à une centaine de kilomètres de Carthage . Cette région de l' Africa nova , en grande partie la partie orientale du Royaume de Numidie, est en quelque sorte le grenier à blé de Rome et Rome a faim. La mission confiée au procurateur carthaginois Caecilius Metellus : récupérer toutes les récoltes de Dougga pour les expédier à Rome. Sa mission s'avère difficile,fera t'il passer sa carrière et sa réussite avant tout ?
Un épisode précis ,pointu de l'occupation romaine de la Tunisie , qui n'est pas sans rappeler de nombreux épisodes d'occupation de part le monde au cours de l'histoire. le discours est si précis, si riche en détails sur la société, sur les coutumes, costumes , paysages, qu'il en devient pesant. Un roman historique qui relève plus du cours magistral universitaire . Cela est fort dommage , Madame Alia Mabrouk native de cette fort belle région a une très belle écriture qui promettait beaucoup dans les premières pages .
lecture en demi-teinte donc .
Commenter  J’apprécie          110
An 295, l'Empire va mal. le procurateur Caecilius Mettelus se rend à Dougga pour récolter le blé demandé par Rome. Il découvre un peuple fier qui ne semble pas décidé à payer un lourd tribu au détriment des siens. Nous accompagnons Caecilius Mettelus dans sa mission qu'il tentera de mener à bien...

Alia Mabrouk m'a fait plonger dans une époque que je ne connais pas bien, quelques vagues souvenirs d'école ont refait surface mais c'est bien tout, ce fut donc très intéressant et instructif. Elle a su combiner histoire, culture, religion dans un récit assez court mais qui donne un aperçu de l'époque. Ce voyage est captivant tant elle décrit aussi bien la nature que les hommes ou l'architecture avec des mots choisis et puissants, voir poétiques. Les descriptions des paysages, du soleil levant ou couchant m'ont ravie, je m'y croyais et il faut un talent certain pour arriver à ce que le lecteur s'imagine dans des lieux qui n'existent plus!

Mais je ne me suis pas vraiment laissée emportée par « la grande mer d'or » car l'histoire est courte et a manqué d'action pour moi. Ce fut plus un cours vivant sur l'empire romain, ses provinces, sa politique, ses moeurs et ses rites. Une tranche de vie en quelque sorte. Les personnages sont intéressants mais rentrent trop dans des cases : il y a celui qui sera toujours fidèle à Rome, celui qui s'y oppose fermement et celui qui se retrouve au milieu à vouloir ménager la chèvre et le choux.

Une découverte intéressante mais pas complètement concluante pour que je me replonge rapidement dans cette période de l'histoire malgré l'écriture impeccable de l'auteure.
Commenter  J’apprécie          50
Blés de Dougga
Alia Mabrouk
2004/ Elyzad poche 2010 , 238 p.
Caecilius Metellus, procurator du procurator de Carthage, arrive à Thugga (Dougga). Nous arrivons dans une Tunisie Antique à la vitesse du quadrige du bel carthaginois.
L'auteure le décrit comme un homme physiquement à son apogée. Tout nous fait penser à l'action et à la volonté d'obtenir ce pourquoi il a été envoyé.
Son ami Marcilius, lui a un certain embonpoint, il essai de lui faire comprendre qu'ici on est loin de Rome, que l'on vit à un autre rythme et que l'on est confronté à une force d'inertie qui ralenti les négociations. Il faut suivre un protocole différent.
Caecilius doit passer par l'étape de la sphère religieuse, un sacrifice à Saturne pour faire parler les augures. Très belle description d'un sacrifice et scène avec les haruspices.
A nouveau, on lui fait comprendre que Rome est loin de l'Africa Nova.
Puis vient enfin la rencontre avec Lucius Madeii, le représentant des grands propriétaires. Là, aussi on met un frein à ses revendications et on brise son élan en repoussant les négociations au lendemain.
Caecilius passe par l'étape séduction. On lui met en travers du chemin la belle Nahania qui incarnation de la sensualité. Lui fera-t-elle perdre ses moyens ?
Nous avons de belles descriptions des paysages avec la « grande mer d'or ».
Le désert est tour à tour hostile, avec au début un Caecilius debout sur son quadrige, puis apaisant et envoûtant avec Caecilius allongé ou au repos.
J'ai trouvé intéressant les différents tableaux, la maison close, les festins, les harangues etc.
Les champs lexicaux avec tout le vocabulaire romain pour nous situer dans la cité, dans la villa, dans le temple : Forum, Cella, Atrium, triclidium… La hiérarchie sociale : procurator, nomenclator…
La thématique autour de la religion est très instructive. On a l'apparition de la chrétienté en opposition avec les Dieux romains.
Caecilius passe par une gamme très large de sentiments.
La fin est intéressante.
C'est un roman historique où l'on fait un voyage dans le temps et dans l'espace.

Commenter  J’apprécie          11

Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Ils arrivèrent dans le triclidium. Le jentaculum était devant eux, attendant d'être dégusté. Fromage blanc en motte, fines galettes empilées sur un plat, assortiment de pots de différents fruits en sirop, miel d'abeilles africaines onctueux et parfumé aux herbes sauvages, lait caillé dans de petits gobelets de terre cuite, une corbeille de raisin et un grand pichet de lait encore mousseux de sa traite. Marcilius saisit une galette, l'enroula entre sses doigts et la trempa dans un des pots essayant d'attrapper un fruit[...] (pp.117-118)
Commenter  J’apprécie          30
"Mais comment ne pas assister à la représentation de Phèdre ! Sophocle nous en voudra, j'en suis sûr. Étant superstitieux, je n'aime pas heurter la sensibilité des morts."
Commenter  J’apprécie          50
Là, il regarda, fasciné, la plaine infinie qui déployait sa chevelure dorée comme une belle sirène, les colonnes de porphyre qui s’élevaient dans le ciel pour soutenir très haut une charpente de bois sur laquelle courait un pampre de vigne, l'ombre... si douce de ce coin de terrasse où les bancs de pierre délimitaient en aplomb ce paysage qui fuyait.
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : littérature tunisienneVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (25) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3202 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}