Pierre Mac Orlan aura beaucoup écrit dans sa carrière, et surtout sur la mer. A la façon d'un
Stevenson, London, Falkner, il aura su marier avec réussite la "belle" écriture à celle, plus directe, de l'aventure et du roman d'apprentissage.
Le jeune Benic vient de perdre son père. Alors sans ressource, il rejoint à Brest un oncle dont il ignorait l'existence jusqu'à présent, tenancier-taulier de l'auberge du Bon Chien Jaune. Bien sur, le Bon Chien Jaune n'est pas un établissement comme les autres et
Louis-marie, à la façon de Jim Hawkins aura vite fait de saisir toute la perversité et le sel conjugués à même la crasse par la vermine qui fréquente le rade de son oncle.
Court roman, vif,
les Clients du Bon Chien Jaune se lit aussi rapidement que plaisamment.
Mac Orlan, sans le génie de
Stevenson ici, réussit tout de même à captiver sur 140 pages et la moralité ainsi que le courage du jeune Benic sont autant d'arguments à éveiller l'intérêts des jeunes lecteurs.
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