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Critique de aski2
Bel exercice de style que ce court roman, reecriture d'un écrit pornographique du 18e siecle, signalé par Mallarmé .
Une introduction de Francis Lacassin précède et analyse ce texte. Je l'ai lu apres, et m'en suis bien trouvé. Il permet ainsi de mieux savourer l'humour distillé.
L'auteur préface aussi, et présente l' esprit de son texte.
Le pitch:
Mac Orlan, "chantre des filles et des bouges" rend hommage à l'une de ces "nonnes de minuit", devenue "mère abbesse" , avant de déchoir : " une véritable rehabilitation de la fille de joie et de la culture qu'elle incarne".
Mais est-ce déchoir que devenir écrivain public ?
Rien de trivial, beaucoup d'humour accompagne les périples de l'héroïne qui a beaucoup donné d'amour passager, monnayé, a de sordides, grotesques, mais toujours virils et parfois séduisants compagnons, dont elle se moque comme d'elle même.
"je devins entremetteuse
" au moment de mon déclin.
" Mais avant que de prouesses !"
Elle finira, du reste, par transmettre de l'amour.... épistolaire à des inconnus infortunés.
Et pas de destin tragique. Juste une complainte dans un carnet : " les progres d'une garce"
dont le 10e et dernier couplet reflete l'humour et la dérision portée à sa vie :
" Fillettes un peu précoces,
" Evitez les tentations.
"Ne roulez pas en carrosse
" Avant la bonne saison.
"Ecoutez bien votre père,
" Fut-il pendu par le cou.
"Un père est toujours un père,
"Ça vaut mieux que rien du tout. "
Mac Orlan a bien ecrit des poèmes mis en musique, non ?(*)
Ce qui m'évoque Prevert, surtout Queneau :
" … Si tu t'imagines, si tu t'imagines, fillette, fillette
"Si tu t'imagines qu'ça va, qu'ça va, qu'ça va durer toujours
" La saison des za, saison des za, saison des amours
"Ce que tu te goures, fillette, fillette, ce que tu te goures…
Donc, pour ce court opus de 109 pages , introductions comprises :4/5.
(*) dont : " le bandagiste"
... autre aspect moins plaisant de la chair ...
Une introduction de Francis Lacassin précède et analyse ce texte. Je l'ai lu apres, et m'en suis bien trouvé. Il permet ainsi de mieux savourer l'humour distillé.
L'auteur préface aussi, et présente l' esprit de son texte.
Le pitch:
Mac Orlan, "chantre des filles et des bouges" rend hommage à l'une de ces "nonnes de minuit", devenue "mère abbesse" , avant de déchoir : " une véritable rehabilitation de la fille de joie et de la culture qu'elle incarne".
Mais est-ce déchoir que devenir écrivain public ?
Rien de trivial, beaucoup d'humour accompagne les périples de l'héroïne qui a beaucoup donné d'amour passager, monnayé, a de sordides, grotesques, mais toujours virils et parfois séduisants compagnons, dont elle se moque comme d'elle même.
"je devins entremetteuse
" au moment de mon déclin.
" Mais avant que de prouesses !"
Elle finira, du reste, par transmettre de l'amour.... épistolaire à des inconnus infortunés.
Et pas de destin tragique. Juste une complainte dans un carnet : " les progres d'une garce"
dont le 10e et dernier couplet reflete l'humour et la dérision portée à sa vie :
" Fillettes un peu précoces,
" Evitez les tentations.
"Ne roulez pas en carrosse
" Avant la bonne saison.
"Ecoutez bien votre père,
" Fut-il pendu par le cou.
"Un père est toujours un père,
"Ça vaut mieux que rien du tout. "
Mac Orlan a bien ecrit des poèmes mis en musique, non ?(*)
Ce qui m'évoque Prevert, surtout Queneau :
" … Si tu t'imagines, si tu t'imagines, fillette, fillette
"Si tu t'imagines qu'ça va, qu'ça va, qu'ça va durer toujours
" La saison des za, saison des za, saison des amours
"Ce que tu te goures, fillette, fillette, ce que tu te goures…
Donc, pour ce court opus de 109 pages , introductions comprises :4/5.
(*) dont : " le bandagiste"
... autre aspect moins plaisant de la chair ...
