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Critique de benleb
Nouvel opus de la collection Collection 50-60, où Hugues Dayez commente, demi-planche par demi-planche, un classique de la grande période années 60 des éditions Dupuis.
Pour ce "Chaminou et le Krompire", il insiste beaucoup sur le contexte de l'écriture de l'histoire. Macherot, en 1964, passe de la rédaction de Tintin à celle de Spirou. Pour sa première série dans le magazine, il veut s'éloigner de l'univers campagnard et bon enfant de Chlorophyle. Il invente un univers urbain mais toujours animalier, avec des méchants vraiment cyniques, mettant en scène un tueur en série.
Le ton change vraiment avec un héros ridiculisé constament, un ton et un humour assez sombres, et une critique de la société commercial de l'époque. Les votes négatifs des lecteurs et les avis mitigés de ses amis de Spirou (surtout celui de Franquin) découragèrent Macherot de poursuivre dans cette voix. Seul Charles Dupuis l'encouraga à continuer la série ! Il commença alors la série Sybilline mais aussi une longue période de dépression.
Si Hugues Dayez décrit bien l'histoire, le scénario et l'atmosphère de l'album, je pense qu'il aurait du plus commenté le dessin de Macherot, en faisant de véritables analyses graphiques des planches, comme dans le volume consacré à "La Guerre des 7 fontaines" de Peyo.
Pour ce "Chaminou et le Krompire", il insiste beaucoup sur le contexte de l'écriture de l'histoire. Macherot, en 1964, passe de la rédaction de Tintin à celle de Spirou. Pour sa première série dans le magazine, il veut s'éloigner de l'univers campagnard et bon enfant de Chlorophyle. Il invente un univers urbain mais toujours animalier, avec des méchants vraiment cyniques, mettant en scène un tueur en série.
Le ton change vraiment avec un héros ridiculisé constament, un ton et un humour assez sombres, et une critique de la société commercial de l'époque. Les votes négatifs des lecteurs et les avis mitigés de ses amis de Spirou (surtout celui de Franquin) découragèrent Macherot de poursuivre dans cette voix. Seul Charles Dupuis l'encouraga à continuer la série ! Il commença alors la série Sybilline mais aussi une longue période de dépression.
Si Hugues Dayez décrit bien l'histoire, le scénario et l'atmosphère de l'album, je pense qu'il aurait du plus commenté le dessin de Macherot, en faisant de véritables analyses graphiques des planches, comme dans le volume consacré à "La Guerre des 7 fontaines" de Peyo.
