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Critique de perucasevecchje
De l'écoterrorisme.
8° roman de Clare Mackintosh.
Histoire totalement abracadabrante: une hôtesse de l'air, Mina, est soumise à un horrible chantage qui lui ne lui laisse aucune alternative, si elle veut sauver sa fille, Sophia, elle doit livrer un Boeing 777 à des écoterroristes. On le voit, la crédibilité n'est pas au rendez- vous.
Cependant, et il faut souligner le talent de cette auteure, le suspense est bien mené. Clare MACKINTOSH est douée pour mettre en scène des ambiances anxiogènes dont la tension va crescendo. Elle a composé là, comme à son habitude un roman choral alternant au fil des brefs chapitres les voix de divers protagonistes: Mina l'hôtesse de l'air, Adam son époux, Sophia leur fille et divers passagers du vol 79 désignés uniquement par leur numéro de siège. Chacun participe à la construction d'un puzzle dont les pièces commencent par apparaître de façon isolée. Mais les pions vont se relier petit à petit.
Comme dans tous ses romans, elle prend son temps pour tout mettre en place, créer peu à peu ces deux huis-clos:
- l'avion avec son vol inaugural de 20h en direction de l'Australie
- la cave de la maison avec Adam menotté et Sophia l'enfant autiste.
Elle évoque, suggère, avance par touches impressionnistes plutôt que de dire précisément (ainsi le mot "autisme", mal dont souffre Sophia, n'est écrit qu'à la page 69).
Cette technique littéraire permet d'aborder une multitude de thèmes contemporains sans les rendre pesants et ancrant l'histoire dans l'actualité (protection de l'environnement, réchauffement climatique, adoption, sexisme, troubles de l'attachement, addiction au jeu,...). Cette abondance nous sollicite, interroge… L'écologie cause vitale doit-elle s'exprimer dans la violence? La vie d'une enfant vaut elle celle de centaines de personnes?
Le roman se clôt avec une suite de rebondissements extravagants et surprenants ("switch" pour les anglais).
Quoi qu'il en soit, le talent de l'auteure est évident. Elle partage avec ses lecteurs un univers foisonnant, une écriture alerte, une composition qui autorise des développements imprévus.
Un style très personnel qui rend la lecture haletante.
8° roman de Clare Mackintosh.
Histoire totalement abracadabrante: une hôtesse de l'air, Mina, est soumise à un horrible chantage qui lui ne lui laisse aucune alternative, si elle veut sauver sa fille, Sophia, elle doit livrer un Boeing 777 à des écoterroristes. On le voit, la crédibilité n'est pas au rendez- vous.
Cependant, et il faut souligner le talent de cette auteure, le suspense est bien mené. Clare MACKINTOSH est douée pour mettre en scène des ambiances anxiogènes dont la tension va crescendo. Elle a composé là, comme à son habitude un roman choral alternant au fil des brefs chapitres les voix de divers protagonistes: Mina l'hôtesse de l'air, Adam son époux, Sophia leur fille et divers passagers du vol 79 désignés uniquement par leur numéro de siège. Chacun participe à la construction d'un puzzle dont les pièces commencent par apparaître de façon isolée. Mais les pions vont se relier petit à petit.
Comme dans tous ses romans, elle prend son temps pour tout mettre en place, créer peu à peu ces deux huis-clos:
- l'avion avec son vol inaugural de 20h en direction de l'Australie
- la cave de la maison avec Adam menotté et Sophia l'enfant autiste.
Elle évoque, suggère, avance par touches impressionnistes plutôt que de dire précisément (ainsi le mot "autisme", mal dont souffre Sophia, n'est écrit qu'à la page 69).
Cette technique littéraire permet d'aborder une multitude de thèmes contemporains sans les rendre pesants et ancrant l'histoire dans l'actualité (protection de l'environnement, réchauffement climatique, adoption, sexisme, troubles de l'attachement, addiction au jeu,...). Cette abondance nous sollicite, interroge… L'écologie cause vitale doit-elle s'exprimer dans la violence? La vie d'une enfant vaut elle celle de centaines de personnes?
Le roman se clôt avec une suite de rebondissements extravagants et surprenants ("switch" pour les anglais).
Quoi qu'il en soit, le talent de l'auteure est évident. Elle partage avec ses lecteurs un univers foisonnant, une écriture alerte, une composition qui autorise des développements imprévus.
Un style très personnel qui rend la lecture haletante.
