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Critique de capillo
Peintre, photographe, écrivain, cinéaste, artiste complet donc, Clive Barker est l'auteur qui vit dans l'ombre de Stephen King, mais c'est pourtant ce dernier qui l'a propulsé sur le devant de la scène grâce à une désormais célèbre formule sur laquelle revient ce hors série Mad Movies. Pourtant, nul doute que Barker serait sorti des ornières malgré cela, tant son univers et ses thématiques jettent un souffle nouveau, et surtout cohérent, sur la littérature horrifico-fantastique. Barker, c'est le Cronenberg du genre, la nouvelle chair qui prend comme tissu les mots.
Mais bon, le magazine spécialisé oeuvre dans le cinéma, il faut donc s'attarder sur les différentes adaptations sur pellicule : Hellraiser, Cabal, le Maître des illusions, 3 puissants métrages tournés par Barker lui-même. Mad Movies revient sur leur genèse, leur réception, leur importance. Revient sur Candyman, Terreur, d'authentiques réussites, à l'inverse des suites à la fois de Hellraiser et Candyman, où le style et la pensée barkeriennes sont trahies.
Ce qui ressort de cette étude est une grande frustration : frustration d'avoir finalement si peu de matériau à rattacher au maître, frustration aussi de ne cerner les films qu'à la lumière de leur fidélité à l'univers original. Autant les adaptations de King sont nombreuses, variées, à la qualité variable, mais pour lesquelles les réal' ont su s'approprier le matériau pour en faire parfois quelque chose de supérieur, autant avec Barker le cadre semble défini, rigide et inaltérable. Tout passionnant soit-il, son univers méritait peut-être plus que cette vision rigoriste.
Cela reste très intéressant, les auteurs de Mad maîtrisent leur sujet, même si l'écriture et l'iconographie manquent, et c'est assez rare pour le souligner, de dynamisme et d'une réelle nouveauté.
Pas le meilleur de leur collection, mais un bon premier pas dans l'univers torturé de Clive Barker.
Mais bon, le magazine spécialisé oeuvre dans le cinéma, il faut donc s'attarder sur les différentes adaptations sur pellicule : Hellraiser, Cabal, le Maître des illusions, 3 puissants métrages tournés par Barker lui-même. Mad Movies revient sur leur genèse, leur réception, leur importance. Revient sur Candyman, Terreur, d'authentiques réussites, à l'inverse des suites à la fois de Hellraiser et Candyman, où le style et la pensée barkeriennes sont trahies.
Ce qui ressort de cette étude est une grande frustration : frustration d'avoir finalement si peu de matériau à rattacher au maître, frustration aussi de ne cerner les films qu'à la lumière de leur fidélité à l'univers original. Autant les adaptations de King sont nombreuses, variées, à la qualité variable, mais pour lesquelles les réal' ont su s'approprier le matériau pour en faire parfois quelque chose de supérieur, autant avec Barker le cadre semble défini, rigide et inaltérable. Tout passionnant soit-il, son univers méritait peut-être plus que cette vision rigoriste.
Cela reste très intéressant, les auteurs de Mad maîtrisent leur sujet, même si l'écriture et l'iconographie manquent, et c'est assez rare pour le souligner, de dynamisme et d'une réelle nouveauté.
Pas le meilleur de leur collection, mais un bon premier pas dans l'univers torturé de Clive Barker.
