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Citations sur L'été infini (15)

« … le riz et le curry, cette collision entre d’une part les grains de riz blancs et presque crayeux, non, blancs comme la chair de la morue sur le blanc de l’assiette, oui, la mer du Nord, l’océan, les abysses glacés et inconnus, la dernière tache blanche du globe à onze kilomètres sous la surface des mers, et d’autre part le jaune intense du curry, sa flamboyante flavescence, semblable à la poussière brûlante du désert, pareille au noyau incandescent d’une planète » p 90
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...chez l'occulte "artiste capillaire", un nabot barbu et enrobé..... Le jour ne perce pas ces lieux, l'obscurité règne pièce après pièce après pièce, toutes croulantes sous le poids des livres et de la poussièreet des objets occultes, tandis qu'à l'autre bout se trouve une cuisine ... qui rappelle le laboratoire alchimique du maniaque Strinberg à Paris avec ses cornues frémissantes et bouillonnantes et fumantes, ......
Et, très tard dans la nuit, lorsque les vins capiteux ont fait leur effet, il les convainc de couper une mèche la plus large et la plus longue possible de leurs cheveux pour ensuite les nouer ensemble, celle du jeune garçon gracile avec celle de la fille, plus tard celle de la mère avec celle de l'artiste portugais, et les transformer en des colliers et bracelets et boucles d'oreille aussi magiques que magnifiques, qu'ils porteront chacun comme des talismans dans une promesse d'amour qui est également une malédiction (semblable à la guerre qui donne vie à l'Histoire mais n'est que mortelle pour l'humanité). p 74
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... elle ne pardonnait rien à personne, la douleur et le chagrin étaient dissimulés au creux d'un ici et maintenant. qui chez elle durait bien plus qu'un instant et se déversait dans un monde illimité par lequel elle se laissait engloutir, avec lequel elle fusionnait, qu'elle habitait entièrement, qu'elle était pleinement de la même manière qu'elle était sa chambre capharnaüm et son existence individuelle au cours de "l'été infini" à la ferme blanche, comme s'il n'y avait que ça et rien d'autre, comme s'il ne fallait plus compter sur l'arrivée de l'avenir, ce que la plupart des gens qui faisaient sa connaissance trouvaient charmant et enviable... p 56-57
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Lorsqu'il pénètre dans la chambre d'hôpital, ils sont déjà là pour la plupart, pas tous, pas "l'été infini" dans sa totalité qui serait réuni une dernière fois, pas encore, pour cela nous attendons le bouquet final...
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« […] comme une épiphanie, un faisceau de lumière éblouissante, la mère, sa silhouette aristocratique, ses longs membres gracieux, ses os puissants, ses cheveux qu’elle teint couleur ivoire, une toison lisse qui lui tombe au bas des reins, l’étalon qu’elle monte l’été dans ces vapeurs de l’aube flottant sur les champs […] »
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