AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur L'été infini (15)

...chez l'occulte "artiste capillaire", un nabot barbu et enrobé..... Le jour ne perce pas ces lieux, l'obscurité règne pièce après pièce après pièce, toutes croulantes sous le poids des livres et de la poussièreet des objets occultes, tandis qu'à l'autre bout se trouve une cuisine ... qui rappelle le laboratoire alchimique du maniaque Strinberg à Paris avec ses cornues frémissantes et bouillonnantes et fumantes, ......
Et, très tard dans la nuit, lorsque les vins capiteux ont fait leur effet, il les convainc de couper une mèche la plus large et la plus longue possible de leurs cheveux pour ensuite les nouer ensemble, celle du jeune garçon gracile avec celle de la fille, plus tard celle de la mère avec celle de l'artiste portugais, et les transformer en des colliers et bracelets et boucles d'oreille aussi magiques que magnifiques, qu'ils porteront chacun comme des talismans dans une promesse d'amour qui est également une malédiction (semblable à la guerre qui donne vie à l'Histoire mais n'est que mortelle pour l'humanité). p 74
Commenter  J’apprécie          180
Et, pendant ce temps, au cimetière, le garçon jadis si bien bâti gît sous trois cuillerées de terre dans son cercueil au fond de la fosse. Ici, la voix peut se poser et trouver le repos, dans la mort, qui est le centre de gravité vers lequel elle n'a cessé d'être attirée et autour duquel elle a enlacé ses lignes: Tu es né de la terre, tu retourneras à la terre, tu te relèveras en mots de la terre.
Commenter  J’apprécie          140
« … le riz et le curry, cette collision entre d’une part les grains de riz blancs et presque crayeux, non, blancs comme la chair de la morue sur le blanc de l’assiette, oui, la mer du Nord, l’océan, les abysses glacés et inconnus, la dernière tache blanche du globe à onze kilomètres sous la surface des mers, et d’autre part le jaune intense du curry, sa flamboyante flavescence, semblable à la poussière brûlante du désert, pareille au noyau incandescent d’une planète » p 90
Commenter  J’apprécie          120
... elle ne pardonnait rien à personne, la douleur et le chagrin étaient dissimulés au creux d'un ici et maintenant. qui chez elle durait bien plus qu'un instant et se déversait dans un monde illimité par lequel elle se laissait engloutir, avec lequel elle fusionnait, qu'elle habitait entièrement, qu'elle était pleinement de la même manière qu'elle était sa chambre capharnaüm et son existence individuelle au cours de "l'été infini" à la ferme blanche, comme s'il n'y avait que ça et rien d'autre, comme s'il ne fallait plus compter sur l'arrivée de l'avenir, ce que la plupart des gens qui faisaient sa connaissance trouvaient charmant et enviable... p 56-57
Commenter  J’apprécie          120
Lorsqu'il pénètre dans la chambre d'hôpital, ils sont déjà là pour la plupart, pas tous, pas "l'été infini" dans sa totalité qui serait réuni une dernière fois, pas encore, pour cela nous attendons le bouquet final...
Commenter  J’apprécie          110
Vient le printemps puis l'été, "l'été infini" comme ils disent, ils l'évoquent ainsi à croire qu'ils l'invoquent, "l'été infini" à croire que le langage et non les hommes crée le monde, ces hommes qui ne peuvent exister sans langage.
Commenter  J’apprécie          60
Ses mouvements sont fluides et assurés, et non des tentatives pour être quelqu'un; il est, tout simplement, et il est une incarnation lucide de la fierté que, sans l'avoir jusque -là rencontrée, on reconnaît comme étant celle qu'un pays ou sans doute plutôt une culture peut avoir.
Commenter  J’apprécie          40
Non, c'est certain, dit la mère, mais que veux-tu, les individus sont comme ça. Dans ce cas je ne veux plus être un individu, dit la fille.
Commenter  J’apprécie          20
Et si l'histoire porte jusqu'à nouvel ordre les accents d'un rêve.. cela s'explique par le fait que la vie est un rêve, un rêve dont on ne se réveille jamais mais qui un beau jour s'avère brusquement évanoui depuis des lustres ; et pour autant vous êtes toujours ici...
Commenter  J’apprécie          20
« […] comme une épiphanie, un faisceau de lumière éblouissante, la mère, sa silhouette aristocratique, ses longs membres gracieux, ses os puissants, ses cheveux qu’elle teint couleur ivoire, une toison lisse qui lui tombe au bas des reins, l’étalon qu’elle monte l’été dans ces vapeurs de l’aube flottant sur les champs […] »
Commenter  J’apprécie          20





    Autres livres de Madame Nielsen (1) Voir plus

    Lecteurs (41) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Etes-vous incollable sur la littérature scandinave ?

    Qui est l'auteur du roman "Bruits du cœur" ?

    Herbjørg Wassmo
    Jens Christian Grondhal
    Sofi Oksanen
    Jostein Gaarder

    15 questions
    149 lecteurs ont répondu
    Thèmes : littérature scandinaveCréer un quiz sur ce livre

    {* *}