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Critique de Malaura


1996, Quartier mexicain de East Los Angeles.
C'est là que vit la famille Alvarez, tentant tant bien que mal de se tenir à l'écart de la violence qui ravagent les jeunes chicanos.
Depuis que leur père est en prison, Emilio, le frère aîné, inspecteur à la brigade des stups, veille sur la famille, particulièrement sur son jeune frère de 16 ans Hector, artiste graffiti surdoué qui réalise des fresques murales en mémoire des victimes de la guerre des gangs.
Pris dans l'engrenage du ghetto, les Alvarez vont être, malgré eux, propulsés dans la spirale meurtrière de la rue.

Chroniqueur pour des magazines hip-hop, Karim Madani nous livre une véritable tragédie urbaine, celle que vivent au quotidien les jeunes, noirs ou chicanos, des quartiers défavorisés de Los Angeles.
Sa prose, rythmée et musicale, se déroule comme un slam des rues, percute et frappe avec la brutalité du rap des ghettos et rend palpable la violence des barrios, où la guerre des gangs se joue tous les jours, fauchant au passage des centaines de gamins armés jusqu'aux dents.
Gangsta de L.A. ou héros malheureux d'un drame urbain d'où ne perce malheureusement que peu d'espoir.
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