J'ai menti

Une jeune femme raconte comment, adolescente, elle a raconté qu'elle se faisait violer par son père pour se rendre intéressante auprès d'une amie. Une distance dans la narration que je n'ai pas aimée, comme si elle ne ressentait rien. Flippant.

Tout ce que j'ai envie de dire c'est "pauvre homme"! Une famille totalement détachée qui ne se bat pas pour éviter la prison mais qui subit réellement le mensonge de leur fille et qui lui pardonne et l'accueille comme si elle n'avait rien fait de mal. Un père qui continue à aimer sa fille de tout son coeur et une fille qui raconte cette histoire comme si c'était la faute de la justice française qu'elle n'arrive pas à innocenter son père. Elle parle d'une erreur d'enfant...A 14 ans on est sensée comprendre la gravité d'un tel acte, surtout lorsque l'on est placé en foyer, puis dans une famille d'accueil et qu'on voit son père aller en prison. Cette jeune fille ne prend pas vraiment ses responsabilités et rejette une partie de sa faute sur la justice. Il y a une vraie distance dans ce récit qui surprend. Elle a écrit ce livre pour faire innocenter son père mais lorsque je le lis je peux comprendre que la justice ne la prenne pas au sérieux.
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Comment savoir ce qui s'est passé dans la tête de cette adolescente à ce moment-là. Au moment où son secret n'en est plus un, pourquoi n'avoir pas dit qu'elle mentait ? Dans ce livre, elle raconte comment l'histoire a commencé, ce qui s'est passé pour elle, son père et sa famille. Je ne comprends pas comment elle a tenu autant d'années avant d'avouer qu'elle avait menti. Elle n'avait aucun remords et donne l'impression, dans cette lecture, qu'elle n'en a toujours pas.