Dès ses origines, la création des parcs se fit régulièrement au prix de l’exclusion de ceux qui y vivaient.
Si l’on en croit certains travaux réalisés sur des restes osseux, le dimorphisme sexuel se serait accentué après la “révolution néolithique“ ; la taille et la corpulence des squelettes de femmes, relativement proche de celles des hommes dans les sociétés de chausseurs-cueilleurs du Paléolithique, se seraient considérablement réduites dans les premières sociétés agricoles. Ainsi, la moindre taille des femmes dans la plupart des sociétés actuelles ne serait pas le fruit d’évolutions et de différences biologiques, mais d’inégalités historiquement datables dans l’accès aux ressources alimentaires et aux soins, entraînant pour elles malnutrition et vulnérabilité accrue aux maladies.
D’un point de vue strictement écocentré, nul mode de vie n’est plus vertueux que celui des sociétés où se mêlent la chasse, la cueillette, la pêche et l’horticulture.
L’idée de nature sauvage fut dès ses origines instrumentalisée au profit d’une politique d’accumulation par dépossession reposant sur l’instauration d’enclosures symboliques.