Citations sur Cette minute où tout a basculé... (31)
Je vais quand même avoir la possibilité de mieux connaître mon père à travers les gens qui l’ont connu plus jeune. J’ai rencontré Marie et des amis que j’adore, et j’étudie dans une école d’infirmière où l’ambiance et les profs sont sympas. Je me sens bien en Bretagne et à Lannion.
Je suis, en général, une fille sage qui ne transgresse aucune règle et c’en est de même pour ma mère.
J’étais une vraie mère poule, et puis la vie passe, les enfants grandissent sans que l’on s’en rende compte et ont de moins en moins besoin de leur maman. En un rien de temps, ils choisissent leur avenir… Tu as choisi un très beau métier qui ne doit pas être évident tous les jours.
Je me fais l’impression d’être une voleuse ou une espionne dans un thriller et je me surprends à regarder au-dessus de mon épaule au cas où quelqu’un me surprendrait en pleine action. La première clef ne rentre même pas dans la serrure du cadenas. J’essaye la deuxième, mais j’ai les mains si froides que je peine à la rentrer dans la serrure. Je force un peu, je finis par y arriver et je tourne la clef. Première effraction réussie !… Je fais la fière, mais j’appréhende un peu…
J’aime bien l’avoir en ami. Nous nous entendons bien, nous passons de chouettes moments ensemble, mais je n’avais pas pensé à ce genre de choses entre nous. On est amis ! En tout cas, je préfère qu’il ne se passe rien et que nous restions amis plutôt que de sortir une ou deux fois ensemble comme il l’a fait avec Clara et que ça gâche notre amitié.
Elle paraissait endormie. Elle était si jolie. Nous avons vécu un moment magique, hors du temps, au milieu du drame que nous vivions. La seule fois à quatre… puis ils sont venus me la reprendre, et j’ai réalisé que ma fille était partie et que je ne la reverrai plus. C’était un véritable déchirement…
Ça me fait un bien fou de respirer à fond l’air iodé. J’aime ma vie en Loire-Atlantique où nous vivons à dix minutes de la mer, mais ici, quand je regarde ces merveilleux paysages, je ressens toujours le même émerveillement comme si c’était la première fois. Le soleil se couche et la lumière du soleil ricoche sur les rochers roses donnant une couleur particulière au ciel et à la mer. C’est magnifique.
Ma fille me manque toujours autant dix-huit ans après. Quand je regarde mon fils, j’essaye d’imaginer le visage qu’elle aurait, la couleur de ses yeux et de ses cheveux. Lui ressemblerait-elle ? Quand je l’ai eue dans mes bras, elle s’était déjà éteinte, ses yeux étaient clos, elle avait un joli petit nez retroussé comme la plupart des bébés et un léger duvet de cheveux clairs. Elle était magnifique.
J’étais tout à fait conscient de mes actes… Je suis d’accord pour que nous n’en parlions plus, mais je n’ai pas envie de l’oublier.
Il est quand même super craquant ! Et voilà toujours ses sous-entendus que je n’arrive jamais à cerner et qui me mettent le rose aux joues.
Elle est tellement collante quand elle a bu que je ne sais pas comment lui dire de me lâcher. Elle est pareille avec les textos et elle insiste quand je ne lui réponds pas, elle est un peu longue à la détente.