Insaisissable, tome 4 : Crois en moi

je suis un peu déçue de ce nouveau tome qui reprend les mêmes codes que les précédents alors que je m'attendais à une émancipation. Juliette retombe systématiquement dans ses vieux travers et même si on peut comprendre son impuissance et son manque de confiance face à la situation, elle agace pour sa facilité à se morfondre. Warner reste étonnamment passif, ne sachant pas quoi révéler à sa bien aimée sans avoir peur de la perdre et doit encore faire preuve de son amour pour elle.
Heureusement que ce tome alterne le point de vue des deux amoureux parce que sans Warner mais également Kenji, je n'aurais pas lu ce tome aussi rapidement. La relation entre les deux hommes évolue de manière cocasse et intéressante, Kenji apportant toujours une bonne dose d'humour au milieu de ce décor militaire. Les autres personnages secondaires sont inexistants et apparaissent très peu pour ceux déjà présents dans les tomes précédents. Adam obtient presque un rôle de figuration si ce n'est des moments avec Warner qui nous promettent des futures scènes fraternelles plaisantes. Castle n'est présent que pour jouer le trouble-fête entre Juliette et Warner afin d'apporter encore davantage d'effets dramatiques à l'intrigue. Pour les nouveaux personnages, seule Nazeera est un tant soit peu développée et donc intéressante par rapport aux autres. Même si Warner est l'un de mes personnages préférés en littérature, est-ce que Tahereh Mafi pourrait pour la suite de sa saga s'intéresser davantage à l'univers dystopique d'Insaisissable et aux stratégies politiques pour le moment peu développés ?
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