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Citations sur Entres hommes (15)

La lâcheté est une misère intime mal cotée sur le marché de la rue.

Page 49, Folio policier, avril 2017
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La rue n'offre pas de deuxième chance et cette nuit, qui en réalité était déjà le jour, ne semblait pas déroger à la règle.

Page 18, Folio policier, avril 2017.
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Comment vous parler de ce livre de mec lu par une nana en l'occurrence Moi ?
Si si, ce livre est bien plus un livre de mec que de nana , la nana elle a besoin de douceur quand même et ici la seul douceur que tu trouveras c'est la soie des dessous des travelos, si par hasard ils en portent.

"Les travestis patrouillent aux coins des rues ,offrent leur chair aux imprudents mais aussi aux dépravés qui les connaissent très bien.Et, au milieu de toute cette racaille, il y a encore gens qui ont l'air sains,des gens qui vivent les yeux bandés, qui s'imaginent que la vie est telle qu'on nous la montre à la télévision. "

T'imagine tout de suite l'ambiance .

" Entre hommes" regarde même le titre est parlant, en même temps vu ce qu'ils font entre eux pas étonnant qu'ils restent entre mâles . Des vrais, des durs, des mauvais aux regards impitoyables qu'ils nous donnent l'impression de chercher les emmerdes depuis leurs venues aux monde. Qu'ils soient flics ou voyous, même race de loups,les plus féroces .

"Car qui aurait pu, sans passer pour un lâche, avouer que la peur leur tenaillait l'âme ? Qui serait le premier à faire machine arrière ? La lâcheté est une misère intime mal cotée sur le marché de la rue ."

T'as aussi ces deux flics peu conventionnel : " Le Monstre" et "Le Timbré". " La froideur de l'un alliée à la brutalité de l'autre faisait d'eux un cocktail explosif et infaillible ."

" Le Monstre" " Il revenait aujourd'hui, des années et autant de vices plus tard, arpenter les rues qu'il avait saccagées sans scrupules durant sa jeunesse."

Et côté voyou c'est pas mieux.

"Certains voleurs - la plupart - sont superstitieux; ils ont la manie de répéter, comme une sorte de rituel des nuits passées, les veilles d'autres braquages qui se sont bien finis. Ils fréquentent alors les même lieux : bars, femmes, amis, et vont jusqu'à porter les mêmes vêtements pour invoquer allez savoir quel dieu des voleurs, ou pour s'immuniser contre les pièges que le destin tend aux imprudents;"

.

Tu vois même si c'est une histoire de mecs c'est vachement bien écrit, ça déchire même si parfois c'est un peu graveleux.Et c'est comme ça tout le bouquin. C'est de la balle .
En même temps faut être Baléze pour accrocher le lecteur voir la lectrice avec une orgie qui tourne mal , où deux flics assez barge d'une unité spéciale " La Division " enquête pour retrouver un objet compromettant qui se planque parmi les voyous pour sauver les fesses des hommes politiques pervers. L'Argentine, en pleine déperdition.Quand la folie des hommes atteints un niveau d'intensité incommensurable. Pour du fric, de la drogue, du sexe, ces hommes deviennent des fauves en puissances et rien ne les arête et pour nous conter cette histoire de dépravation totale, la plume de l'auteur fait des miracles et t'explose à la tête avec une brutalité vertigineuse.

" Une histoire se construit toujours comme une bombe, pour exploser à un moment donné "

C'est l'auteur qui le dit et cette histoire le prouve.Alors même si c'est un livre de mec, une histoire de mec, ça peut te plaire aussi à toi la Nana , fait pas ta chochotte lance-toi et vous les mecs éclatez vous bien .

Un sacré bon polar argentin, un shoot d'enfer , une plume audacieuse et de qualité, un livre que vous n'êtes pas prête d'oublier et qui risque bien de faire couler beaucoup d'encre jusqu'à ' la Dernière Goutte "





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Il saisit le cadre et étudia la photo. Elle avait toujours été là. Un de ses conseillers lui avait recommandé de la placer bien en vue, comme il convient à tout leader, à tout homme : toujours avoir ses êtres chers près de soi. Sa femme avait une coiffure qui avait été à la mode deux élections plus tôt, une robe en lamé noire signée Elsa Serrano et l'alliance traditionnelle en or parfaitement visible. Ses fils étaient en jean et polo Lacoste, ils posaient de chaque côté de son épouse, décontractés, sûrs d'eux, rayonnants. La photo avait été prise dans le studio chargé des affiches de campagne. Le photographe avait mis plus de trois heures pour obtenir des expressions artificielles d'un si grand naturel. Dans la vraie vie, les choses étaient encore plus difficiles. L'époque où le sénateur Achabala donnait ses interviews entouré de sa famille était définitivement révolue. Sa femme passait ses journées enlacée à une bouteille d'Absolut, prenait des cachets pour dormir et pour se réveiller. Elle parcourait l'Europe escortée par un gorille, était accro à la chirurgie esthétique et dépensait des fortunes dans le toilettage de ses pékinois. Son fils aîné était un debile profond et le plus jeune, qui avait été éduqué dans les meilleures écoles et promettait d'être le digne héritier de son père, traversait sa période marxiste, quelque chose qui, par chance, se guérit tout seul.
Achabala reposa la photo, ajusta la noeud de sa cravate - un tic rebelle que les thérapeutes ne parvenaient pas à corriger - et soupira. Depuis une semaine, c'était la déprime. Il avait perdu trois points par rapport à son rival et ses ennemis politiques ne manquaient pas une occasion de le ridiculiser dès qu'un sondage était rendu public.

Pages 141-142, Folio policier, avril 2017
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Et quand les flics sont plus cinglés que les truands, on peut se demander comment tout cela va se terminer.
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Je vais arrêter la came, c’est décidé. Je vais arrêter les drogues pour toujours. Tout ce qui m’arrive, je dis bien tout, c’est à cause de ces putains de drogues. Parce que si j’avais pas été drogué, je serai jamais allé à l’hôtel avec cette merdeuse. Bon, il faut reconnaître que la nana était un vrai canon, elle avait de superbes yeux verts, une petite gueule d’ange gardien, des nichons énormes et un petit cul rebondi qui était une véritable œuvre d’art. Aucun type avec un peu de sang dans les veines n’aurait été capable de résister à une telle bombe, mais aucun type avec un gramme de cervelle ne l’aurait emmenée à l’hôtel.
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Le mode opératoire était simple: les Paraguayens enlevaient leur victime dans la rue à bord d'une voiture volée, fournie par le conseiller municipal en personne, et la conduisaient aux porcheries. Là, ils la déshabillaient et la bâillonnaient pour qu'on n'entende pas les cris. A^près ça, ils torturaient le pauvre diable à coups de couteau et, quand il agonisait, ils lâchaient sur lui une bête castrée affamée qui le dévorait en un rien de temps sans même laisser les os.
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Le Rat faisait partie de ces personnes qui choisissent de résumer leur expérience en une poignée de maximes accompagnées de longs silences. Les silences de Gomez le Rat étaient le prolongement de sa peine, des heures interminables de ceux qui se traînent une réclusion à perpétuité, et ont déjà entendu tout ce qu'ils avaient à entendre, et préfèrent dire le peu qu'ils ont à dire avec élégance, sans hâte.
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Mouche appuya sur l'accélérateur de la Fiat Uno pour échapper à son propre esprit. Il doublait les autres voitures, qui rejoignaient les banlieues sans hâte, dans une course frénétique contre tout le monde, y compris contre lui-même. Une course qui ressemblait à sa propre vie : une perpétuelle fuite en avant. Il y a deux façons de gagner cette course contre le temps : les impatients optent pour le suicide, les autres, comme Mouche, jouent sur le fil du rasoir jusqu'à ce que la mort vienne les surprendre. Dans un cas comme dans l'autre, le résultat est le même : un aller simple pour l'avenir.
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Le Gaucher était en train de croquer une aspirine tout en préparant un sandwich au jambon, fromage et tomate sur le comptoir en marbre blanc de la cuisine. Il pulvérisait le comprimé avec ses molaires comme si c’était un bonbon à la menthe. L’acidité amère de l’aspirine le réconfortait. Il avait une légère gueule de bois et une grosse faim. Assassiner le rendait anxieux, l’anxiété lui ouvrait l’appétit, la nourriture lui coupait la faim, la satiété faisait de lui un assassin. Un cercle parfait.
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