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Critique de Saturne76


Pierre Magnan a une langue que je trouve belle, j'aime sa simplicité et en même temps encore plus sa richesse de vocabulaire parfois surprenante… “Noumène”, “rédimer”, “dépouilles opimes” ne sont pas des termes que je rencontre souvent ni que je comprends forcément d'emblée d'après le sens de la phrase ! Alors c'est un plaisir de devoir parfois chercher une définition pour profiter pleinement du texte.

Ce récit à la fois autobiographique et sûrement très subjectif narre ses débuts d'écrivain, jeune amant d'une écrivaine qui, elle, est d'âge mûr. Elle est connue, enfin connue à cette époque et lui pas du tout au début… Ils rencontrent d'autres écrivains dont Giono et Gide, des grands éditeurs. C'est une époque spéciale, c'est la guerre, l'occupation, puis la libération. On a souvent l'impression d'être nous-mêmes présents.

Un thème récurrent est celui de son attirance pour le sexe féminin, il est manifestement immature, ni fiable ni honnête (sauf pour son autoportrait souvent amusant mais pas très sympathique). Il se juge avec sévérité aussi quant à son niveau d'écrivain, conscient d'avoir un tout petit talent bien éloigné de celui des “monstres sacrés”, même s'il commence à intéresser de grands éditeurs.

J'ai trouvé des longueurs mais la fin mérite vraiment d'être lue : la maturité arrive sans prévenir, l'altruisme aussi apparaît et c'est un peu une lumière au bout du tunnel. Enfin une partie toute positive !
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