Ce texte est constitué d'une lettre écrite à un (alors) jeune poète espagnol,
Jorge Semprún, par l'éditrice et critique littéraire
Claude-Edmonde Magny en 1943. Déporté à Buchenwald, le jeune auteur ne la lira que deux ans plus tard. L'essai est aujourd'hui réédité accompagné d'une belle préface de
Jorge Semprún. Il propose une vision particulièrement exigeante de la littérature, n'hésitant pas à critiquer l'écriture féminine comme trop souvent faite uniquement de sensibilité (!). Mais même si l'on n'est pas toujours d'accord avec les idées défendues par
Claude-Edmonde Magny, difficile de ne pas savourer la superbe déclaration d'amour à la littérature que sa lettre contient en filigrane.
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