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Critique de Allantvers


Il doit y avoir quelque chose dans le biotope de l'Alaska qui efface la frontière entre la bête et l'homme, permettant à ce dernier un accès à un univers de savoirs et de sensations perdus partout ailleurs.
C'est en tout cas ce que les écrivains semblent nous en dire : William Giraldi, David Vann, Jack London, et maintenant Jamey Bradbury, qui nous offre avec l'histoire sombre et troublante de Tracy une porte vers un monde ancestral et sauvage.

Sauvage, Tracy l'est indubitablement. Cette sauvagerie affichée dès les premières pages nous la rend d'abord revêche, mais à mesure que se déroule l'histoire admirablement construite du roman, on se prend dans un attrait envoûtant pour cette fille de la forêt, son amour inconditionnel de la course, de la chasse et des chiens, sa peur de l'inconnu qui rôde autour de la maison familiale tout comme de celui qui se déploie en elle, sa quête identitaire, la manière dont elle se débat, comme une sauvage, contre l'adversité.

Encore une belle pépite, singulière et brutale, que nous propose Gallmeister, pour explorer le genre toujours revisité du nature writing.
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