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Critique de GoodBooksGoodFriends


Hollywood, 1953
Le cinéma est au centre de toutes les convoitises. L'armée y voit le meilleur moyen de propagande, les ligues religieuses tentent de maitriser le vice qu'il peut propager et la mafia y injecte de l'argent pour en récupérer beaucoup plus.
Le producteur Larkin Moffat, un pré-Harvey Weinstein bien visqueux (il m'a filé des frissons, il est vraiment répugnant... et dangereux) se retrouve soudain au centre d'un marché interlope et objet de toutes les convoitises.

J'ai démarré ce roman pleine d'enthousiasme, Hollywood dans les années 50 étant un contexte que j'aime retrouver dans mes lectures (influence Ellroy ? pas du tout) et au départ, il a tenu ses promesses : starlettes, rêves de paillettes et de célébrité, pudibonderie, mafia, plateaux de tournage, magouilles en tout genre...

Cependant, vers le milieu du roman, j'ai commencé à décrocher et je n'ai pas réussi à me remettre dedans ensuite. Trop de personnages, de scènes qui m'ont paru de trop, qui me semblaient avoir pour seul intérêt d'introduire de nouveaux personnages, bref un cercle vicieux.
J'ai un peu eu l'impression de lire L.A. Confidential Pour les Nuls.

Pour terminer sur une note positive car cette lecture fut tout de même agréable, j'ai aimé la lucidité et le discours des actrices, forcées de monnayer leurs charmes contre des rôles, totalement dépendantes de la volonté et des caprices des mâles dominants.
Malheureusement la situation n'a pas énormément changé depuis.
Heureusement c'est en cours.
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