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Critique de traversay


Les récits de splendeur et décadence font les plus belles histoires. Et les meilleurs romans. le dernier seigneur de Marsad raconte les racines de la réussite d'un "nabab" de Beyrouth, à la fois capitaine d'industrie, grand commerçant et propriétaire terrien, dont l'influence va peu à peu décliner, jusqu'à la déchéance, dans un Liban de plus en plus déchiré et aussi, c'est l'un des thèmes forts, son impuissance à transmettre. le livre de Charif Majdalani est le roman d'un homme, d'une famille, d'une communauté, d'un quartier, d'une ville (Beyrouth) et d'un pays. le style de l'auteur, élégant, racé et chatoyant fait merveille. Si le dernier seigneur de Marsad est centré sur un personnage hors du commun, il ne néglige pas pour autant les "seconds rôles", les portraits de femmes, en particulier, sont remarquablement dessinés. Et puis Majdalani n'oublie jamais la toile de fond, l'histoire passionnante et mouvementée de son pays durant la plus grande partie du siècle dernier. Tous ces ingrédients amoureusement cuisinés donnent un roman riche en couleurs et en épices, anecdotique (dans le bon sens du terme) et intime, politique, social et universel.
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