Ce livre m'a désemparé, j'ai avancé à tâtons dans sa lecture, sans enthousiasme et sans pour autant pouvoir me l'expliquer. J'ai même failli l'abandonner à mi-chemin.
J'avais pourtant bien aimé “
Le Testament français” mais le style et le thème de ce roman ne m'ont pas touché, ne sachant pas où
Makine voulait m'emmener.
Véra avait 16 ans quand son amoureux est parti au front et depuis 20 ans elle l'attend…
C'est une Andromaque ou une Pénélope paysanne russe…
Je dois à la vérité de dire que j'ai déjà calé sur des romans russes comme “Guerre et paix” “Crime et châtiment”, nul n'est parfait…
Makine écrit en français mais il est né en Sibérie et son inspiration russe transpire dans cet écrit.
Elle fait plus que transpirer, elle imprègne les réflexions à base de kolkhozes et de figures illustres : “Enlevez le portrait de
Lénine de nos billets de banque. Car infinie est sa valeur.”
Certaines descriptions de paysages sont magnifiques mais trop de froid, trop de givre, trop de boue autour des isbas, non décidément l'univers et la littérature russe et russophone refroidissent mon enthousiasme.
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