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Critique de Melcleon


Franck, le narrateur et héros de l'histoire (anti-héros plutôt) est homme au foyer : pendant que sa femme Gisèle, vétérinaire, effectue des horaires à rallonge dans un cabinet de groupe, c'est lui qui emmène leurs trois filles à l'école, prépare les repas et par-dessus tout bichonne son jardin potager. Sur la foi d'une lettre anonyme, il se met à soupçonner Gisèle de le tromper avec l'un de ses collègues du cabinet et, plutôt que de crever l'abcès d'emblée, décide de compenser la vexation supposée (car rien ne prouve l'infidélité de sa femme, même si à ce moment-là elle ne se montre guère empressée dans le lit conjugal) en séduisant l'épouse du collègue en question. Tâche ardue de prime abord, celle-ci correspondant à l'archétype de la bourgeoise, croyante qui plus est. Une fois harponnée, cependant, elle se révèle rapidement accro à cette relation illicite, de sorte de Franck, au bout de quelques mois, cherche à s'en défaire et s'enlise davantage encore en jetant son dévolu sur l'épouse, plus conforme à ses canons idéologiques, de l'autre collègue de Gisèle...
Ce ballet sexualo-sentimental, qui a débuté à la fin du printemps, occupera les chaudes journées estivales et s'achèvera au moment où un drame agitera toute la région, réanimant une vieille affaire de disparition non résolue. Franck sera indirectement mêlé à tout cela, par ses amis anciens et actuels, et son goût pour le jardinage en sortira singulièrement amoindri.
Dans ce récit à la première personne, l'auteur explore plutôt finement les affres que peut connaître un homme marié et père de famille quant aux sentiments amoureux qui le portent vers trois femmes bien différentes (ou l'éloignent d'elles au contraire) mais le style oscille sans cesse entre le réalisme tout à fait crédible des dialogues et l'emploi, lassant à la longue, d'expressions trop souvent absconses dans les descriptions ou les analyses.
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