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Critique de caryatide


Pas de chance pour Nestor Burma. Il a beau arriver à l'heure à son rendez vous dans l'hôtel particulier du 17 ème arrondissement, il ne rencontrera pas sa cliente. En fait, il trouve trois corps : la petite bonne, évanouie, ses patrons, les Désiris, morts dans leur chambre.
Pacte de suicide, meurtre suivi d'un suicide ? Difficile de le dire."Vous l'aurez voulu" dit le message laissé par le mort. Mais à qui s'adresse-t-il ?
Il était ingénieur, inventeur (on a l'impression qu'on ne faisait pas trop la différence à cette époque là) et avait son atelier à Levallois, la ville de l'automobile. N'a-t-il finalement rien inventé ? Son invention lui a-t-elle été volée ? On ne sait pas.
Nestor Burma va enquêter ailleurs....une toute jeune gloire du cinéma a besoin de ses services. Et pour les besoins de cette nouvelle enquête il tombe sur le sosie de l'actrice qui n'est autre que la maitresse de Désiris.
Elle paraît attirer des gens bien désagréables et se fait enlever sous le yeux de Nestor.
Une petite troupe de jeunes femmes qui espèrent faire carrière (on ne sait pas trop dans quoi), une vieille cocotte début de siècle, la "comtesse", Huguette "de" Méneval, qui coache tout ce petit monde (elle a su se constituer une belle fortune en son temps et est indéniablement un exemple à suivre), des gros trafics, de la contrebande, du grand banditisme....le pauvre inventeur ne pouvait faire face à tout ça !
Et pour nous bien sûr, l'occasion de nous promener dans le Levallois d'il y presque 50 ans...
(cette critique est celle du roman et non celle de la BD de Tardi : je n'ai pas réussi à dissocier les deux.
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