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Critique de dictus


LÉO POLAR BURMA NO.2
Deuxième ouvrage mettant en scène Nestor Burma. Ouvrage dédié au scénariste Louis Chavance qui avait conseillé à Léo Malet de se lancer dans l'écriture de romans policiers.

1942, sous l'occupation allemande. Paris vit au rythme de la Défense Passive. Quatre ans auparavant, un train d'or de la Banque de France, stationné au Havre, avait été attaqué par un gang, incomplètement démantelé : une partie du butin est restée introuvable. La découverte du corps d'un malfrat dans un immeuble bombardé à Paris relance l'affaire : l'individu avait en poche la carte de l'Agence Fiat Lux, officine du sémillant Nestor qui se trouve embarqué dans une drôle d'enquête, entre gangsters et roussins de la “Tour Pointue”.

À l'instar d'André Héléna, Léo Malet à beaucoup tiré le diable par la queue. Comme « 120, rue de la Gare », ce roman fait ressurgir les épisodes tourmentés de son existence : sa captivité au stalag, ses accointances anarchistes, sa vie de bâton de chaise (internement à la “Petite Roquette” pour vagabondage), ses petits boulots (crieur de journaux, “nègre d'un maître-chanteur analphabète” relatera-t-il dans un entretien radiophonique...).

Je garde de cette lecture un sentiment mitigé. Fausses identités, fausses pistes, digressions saugrenues, rendent l'intrigue particulièrement tortueuse. L'écriture est inégale, plaisante dans l'utilisation de mots anciens et d'expressions imagées, contrariante dans les réparties simplettes où s'égarent certains dialogues.

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