Hanté : La Maison sans sommeil

Terriblement terrifiant !!!
Premier roman que je lis de la nouvelle collection « Hanté » chez Casterman. Je cherchais « des livres qui font peur » comme me le réclame certains élèves et j'étais bien en peine d'en trouver ne lisant pas ce genre. J'ai donc suivi les conseils de mon libraire et je me suis convaincue que je pouvais lire tranquillement ce livre pour découvrir la collection : si je n'aime pas le genre horreur car très sensible, je pourrais « tenir le choc » avec un roman destiné aux jeunes…. Hum… j'en ressors pleine d'effroi, presque sous le choc. Cela amusera les amateurs, sans doute, mais je ne regarde pas les films d'horreur (à quoi bon, je ferme les yeux à tout bout de champs de toute façon !!).
Je dois dire qu'il est vraiment bien écrit. Au début on entre progressivement dans l'histoire et lorsqu'apparaissent les premiers éléments fantastiques et effrayants, cela reste gentillet. Je me suis dit, c'est bon, je peux continuer, ça va le faire. On s'habitue aux cauchemars car à chaque fois tout revient ensuite à la normale jusqu'au prochain. Puis sans que l'on s'y attende, à un certain point, l'angoisse va crescendo jusqu'à devenir un moment de folie pure et les évènements se transforment en drame inévitable. J'ai trouvé la fin très violente et bouleversante.
Selon moi cette écriture est assez cinématographique car les descriptions sont très visuelles et j'imaginais fort bien les divers plans de l'action ainsi que certains regards échangés entre les protagonistes.
Un roman qui devrait ravir les jeunes amateurs de grands frissons !

Une vraie réussite que ce petit roman d'horreur dont l'atmosphère vous prend et ne vous lâche que bien longtemps après le livre refermé ! Je me suis ré-ga-lée !!
J'ai toujours aimé ce genre en littérature comme au cinéma et je suis rarement surprise par les intrigues qui se rappellent les unes aux autres. Ici, c'est les flashs très « visuels » des cauchemars du jeune Paul, installé depuis peu dans sa belle et grande nouvelle demeure qui m'ont saisie dés le début. Je me suis projeté le film dans la tête avec délectation, gros plans, travellings et tout le cinéma !
Car Paul a vraiment un sacré problème : chaque fois qu'il s'endort, il se retrouve au fin fond de la grande cave de la maison, débarrassée de son habituel fatras, avec pour seul mobilier une chaise au barreaux cassés installée sous la lumière crue d'une ampoule pendouillant à son fil électrique. de dos, à côté de la chaise, se tient une jeune fille aux longs cheveux bruns s'égouttant dans la terre battue du sol de la cave. Une scène toute droit sortie de The Ring, dérangeante et glaçante à souhait ! La lumière du soleil revenue, Paul retrouve dans la cave cartons empilés et meubles oubliés. C'est une chose d'être somnambule, ça en est une autre que d'être sans cesse ramené auprès d'une apparition sinistre qui vous guette et vous hante. Aidé par deux nouveaux amis, Paul va tenter de comprendre ce qui lui arrive et de se débarrasser une fois pour toute de ses terribles visions cauchemardesques.

Je n'avais pas beaucoup d'espoir avant d'entamer ce premier roman de la toute nouvelle collection des éditions Casterman. En effet, j'avais la « trouille » de tomber dans un remake de la collection « Chair de poule » qui, malgré une adoration par les jeunes lecteurs, regroupe tout ce qu'il y a de pire à proposer pour un jeune lecteur.

Il m'a suffi de lire le prologue pour me rassurer ou plutôt me foutre vraiment la trouille.

Je suis agréablement surpris par la proposition de l'auteur. Car même si je n'ai pas réellement eu peur à la lecture de son texte, il n'en sera certainement pas de même pour les jeunes lecteurs qui, pour certains, pourraient subir quelques séances de cauchemars involontaires. La plume est exceptionnellement simple où Benoît Malewicz n'a pas besoin d'en mettre plein la vue pour rendre l'immersion totale.

L'auteur a fait le choix judicieux de proposer un narrateur « extérieur » à l'intrigue. Alors que l'on habitue les jeunes lecteurs à lire grâce à des histoires contées par les personnages eux-mêmes, Benoît Malewicz propose une alternative réussie et permet ainsi de rendre l'histoire bien plus « crédible » comme si elle était racontée par un témoin neutre et objectif sans la moindre remise en question possible.

Alors que j'ai beaucoup apprécié le dénouement final, il ne me semble pas correspondre à ce que recherche un jeune lecteur (à partir de 10 ans). Alors ce dernier aime jouer à se faire peur, je ne sois pas certain qu'une fin ouverte soit judicieuse à moins de vouloir traumatiser à vie 9 enfants sur 10 une fois le livre refermé. Pour eux, j'aurais préféré une fin plus joyeuse ou du moins expliquée en détail afin de laisser le moindre doute de côté.
Lien : https://leparfumdesmots.blog..

Une histoire classique de maison hantée, du point de vue d'un jeune garçon mais qui m'a fait vraiment peur. Sur celui-ci, il fallait avoir le coeur bien accroché pour aller jusqu'au bout de la lecture ! Paul, le personnage principal, fait des crises de somnambulisme dans cette nouvelle maison où il vient d'emménager, avec un cauchemar récurrent. Effrayé, il va en parler à l'école et se faire de nouveaux amis qui vont l'aider à y voir plus clair. Là où l'auteur est très fort, c'est qu'on ne sait pas si Paul plonge doucement dans la folie ou s'il voit vraiment des choses. le doute s'installe dès le départ, ainsi que ces bruits de grattement dans les tuyaux de la maison qui mènent à la cave. Aidé d'une chasseuse de fantômes junior (qui m'a beaucoup fait rire), Paul va tenter de comprendre si ce qu'il vit est dû à la présence d'un fantôme dans la cave. le résultat va dépasser ses espérances... Une scène en particulier m'a fait trembler d'effroi : il s'agit de la nuit où Paul est seul dans la maison et qu'il décide de prendre un bain. Je vous laisse deviner la suite... La fin du roman entre folie, fantôme et double point de vue est assez originale et change des récit habituels sur les maisons hantées. J'ai beaucoup apprécié cette lecture qui fait partie des meilleurs titres de la collection Hanté de Casterman selon moi.

L'un des deux titres qui lancent cette nouvelle collection d'épouvante et Benoît MALEWICZ maîtrise bien le genre! Il se passe quelque chose dans cette vieille maison où la famille de Paul vient d'aménager... Il s'est passé quelque chose! Craquement du parquet, bruits dans les tuyaux, cave lugubre etc. Rien de très engageant et on comprend aisément que Paul en ait des insomnies... Avec l'aide de ses nouveaux amis dont une prétendue experte en phénomènes paranormaux, il veut en avoir le coeur net et trouver l'origine de son mal-être...

Ce roman est terriblement efficace! L'histoire en elle même n'a rien d'original mais l'écriture de Benoît MALEWICZ, très visuelle, donne des frissons dans certaines scènes comme celle de la salle de bain. Il y a aussi un aspect psychologique intéressant avec un jeune homme qui croit devenir fou et qui semble sous l'emprise d'une entité maléfique... Une belle réussite!!!

Une collection qui n'a rien à envier à la très célèbre Chair de poule! J'en étais un grand lecteur au collège et je me suis au moins autant régalé avec les deux premiers titres de Hanté. On est clairement dans l'épouvante, vous verrez que le prologue de la maison sans sommeil donne le ton... Si je ne suis personnellement pas très fan des couvertures, la collection a de nombreux atouts, format et prix mini (moins de 6€!) en tête évidemment mais ce qui est appréciable et nous promet de belles surprises, c'est que chaque titre a son auteur/trice et donc une âme et une saveur différente. Vivement conseillé aux amateurs de frissons! 😉

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