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Critique de jbt


Le droit est décidément partout : en littérature, dans le cinéma, et même dans la bande dessinée. L'Ordre de Cicéron, de Richard Malka et Paul Gillon, paru en trois tomes aux éditions Glénat, est un bel exemple de l'utilisation du droit dans la construction d'une intrigue à rebondissements.

L'histoire est celle de Benjamin de Veyrac, jeune et riche avocat à la tête d'un cabinet que souhaite racheter Nathan Steiner, avocat américain. Les raisons de ce rachat apparaissent rapidement troubles, puisqu'il s'agit d'une vengeance familiale, sur fond de déportation et de collaboration pendant la Seconde Guerre Mondiale. S'il faut bien reconnaître que le dessin peut apparaître classique et peu original, le scenario s'avère plutôt plaisant.

Le scénariste a cherché à coller au plus près de la réalité et multiplie les notes destinées à expliquer au lecteur les règles juridiques qui sont utilisées. L'histoire est enlevée, et ravira les amateurs de complots, d'intrigues, d'amitié, de réconciliation et de coups de théâtre.

Le droit pénal et la procédure pénale sont bien évidemment à l'honneur, puisqu'il est question d'une mise en examen, puis d'un jugement pour blanchiment d'argent par un avocat. Mais le droit des sociétés est également concerné car le sort de la SCP de Veyrac-Richemont est au coeur de l'intrigue. Mais le vrai héros est le procès pénal : les auteurs réussisent à recréer l'ambiance d'un tribunal correctionnel, faisant oeuvre de pédagogie envers les lecteurs. La BD de procès deviendra peut-être un genre à part entière, comme le sont les fictions procédurales, très populaires outre-atlantique.
Lien : http://sinelege.hypotheses.o..
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