En ce moment tout est juste trop vide et trop plein en même temps.
Peut-être que mourir c’est pas si pire si ça permet de dire à tout le monde toutes les façons dont tu m’as brisée sans avoir peur des conséquences.
Je suis déjà absente
De mon corps, de ma tête
J’ai les yeux mi-clos qui ne s’ouvrent plus
Je pleure comme un ruisseau qui doit forcément couler.
Je suis une petite coquille dure qui se brise doucement
Ce qui était à l’intérieur a disparu
Je suis déjà absente
De mon corps, de ma tête
J'ai les yeux mi-clos qui ne s'ouvrent plus
Je pleure comme un ruisseau qui doit forcément couleur.
Je suis
Une petite coquille dure
Qui se brise doucement
Ce qui était à l'intérieur a disparu
Une fois que tu as goûté à quelque chose de vide… alors, tu comprends l’attrait du bonheur, la sincérité de souhaiter ça.
C'est pas facile d'être heureuse. C'est fatiguant d'essayer.
Je voudrais être légère et insouciante, je voudrais avoir le droit de ne pas lutter constamment.
Un mauvais rêve.
Pour celui qui se trouve sous la cloche de verre,
vide et figé comme un bébé mort,
le monde lui-même n'est qu'un mauvais rêve.
Un mauvais rêve.
Je me souvenais de tout.
(La cloche de détresse, Sylvia Plath)
"Hm. La première fois où j'ai eu le goût de mourir, j'avais genre euh 12 ans ? Mais ça compte pas, ça compte pas celle-là."
C'est comme si... ma tête était remplie d'un truc noir et gluant, ça prend toute la place, toute l'énergie.
J'essaie de me forcer à faire des trucs, à voir du monde.
Mais ça m'épuise tellement, ça me vide...
Et puis c'est souvent pénible, je vois bien que les gens m'en veulent.