Makoro

Dans ce livre, nous rencontrons la petite Makoro, recueillie par sa tante à Bamako quand sa mère tombe malade. Nous sommes donc immergés dans une famille traditionnelle malienne.
Pas d'indication précise de temps mais les références culturelles et technologiques nous disent qu'il s'agit bien de l'époque actuelle, à quelques années près peut-être.
La narratrice use de cette langue très imagée que j'espère être réellement employée au Mali. Au premier abord, je me suis dit qu'elle aurait suffi dans les dialogues et le style induit m'a paru un peu lourdaud ; mais on s'habitue très vite à la musicalité et la poésie qu'apporte ce français un peu différent du nôtre.
Makoro est entourée d'autres personnages dont nous faisons la connaissance : un maître, quelques adolescents, filles ou gars, fils de griot… des personnages parfois hauts en couleur (à défaut d'être toucouleurs…).
Malheureusement, j'ai trouvé que toutes ces personnes n'étaient qu'effleurées, quand j'aurais voulu que l'on s'attarde davantage avec elles, pas le temps de vraiment m'y attacher. Et Florence Malmassari, dans sa volonté de nous faire découvrir le Mali et quelques-unes de ses spécificités a rendu quelques pages un peu artificielles.
Cela reste toutefois une lecture agréable et il est toujours enrichissant d'aller à la rencontre des autres, ne serait-ce que dans un livre.

Je remercie Babelio d'organiser masse critique et les éditions ateliers henri dougier d'y participer.

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