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Citations sur Makoro (17)

Or, les nuits chez Makoro, elles sont grandioses. Pendant la canicule, on couche sous les étoiles. La cour entière monte sur le toit. On étale les nattes sur le béton, la lune se réfléchit à la surface des peaux (après la douche , on n'oublie pas l'onction aux huiles), et chacun, libéré des devoirs, s'unit au ciel.
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De mars à juin, rien ne ruisselle, le vent, ça le fatigue même de transmuter sa place. Tu t'étouffes dans une cuve, y a pas d'endroit pour fuir, la peau te colle. La saison sèche est une fournaise.
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L'argent, tête-de -fumée , j'ai vu beaucoup de gens se détruire pour en avoir. Il met la discorde entre l'ami et l'ami, entre l'homme et la femme, entre le père et le fils. L'argent, petite, ça va pas faire que Dieu t'aime davantage. Si tu le cherches pour le chercher, il met des larmes dans tes yeux et il t'enlève le rire. Tout vient à toi. Tu reçois si tu donnes.
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Ce qui arrive, prends-le. Laisse partir ce qui part. Le bonheur, ce n'est pas autre chose.
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Au village, il a ses parents, quatre soeurs, trois frères et leurs épouses, on compte sur lui quand les récoltes sont minces. Touré est un pilier, c'est son honneur, un pilier, il en faut un pour que la famille tienne. La famille, c'est ce qui construit un homme. Ce que Touré gagne, après il donne et Dieu lui offre la paix du coeur.
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Maintenant, avec Ada, les gosses, il est content, quand la nuit tombe, de fermer derrière lui, il dit que le travail doit nourrir et non manger les hommes.
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Chaque trente mètres, ça freine brusquement. On charge un voyageur, tout s'écrase.
Dedans, les cabas débordent, les volailles caquètent, pagnes et boubous se mêlent, on se comprime sous une tôle bouillante, et on transpire dans une moiteur de musc. Aux seins des femmes, des lèvres suçotent, indifférentes aux remous de la course. Tu vas voir que dans le Sotrama, les gens se parlent.
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En Afrique, un ancien qui meurt c'est une bibliothèque qui brûle
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Nous veillons sur l'esprit des ancêtres. Que nul ne le trahisse, c'est notre tâche Mais des changements, il y en a eu. A la grande ville surtout, rien n'est pareil. Il y a des cas, il est bon que le flot te porte. Tu te fatigues, tu nages dans l'autre sens : tu finiras par disparaître.
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Si on te donnes un enfant, tu l'élèves comme le tien, qu'il vienne d'une soeur ou bien d'une étrangère. Tu ne te demandes pas si tu auras assez pour lui remplir un bol. Il y a toujours suffisamment, avec l'amour.
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