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Critique de Seraphita


Un amour fou, désespéré. Une mort au bout (au début ?) du chemin : c'est entre ces deux extrêmes que se débattent les protagonistes éphémères de ces 4 nouvelles issues de l'imaginaire fécond de Marcus Malte.
« Intérieur nord » traduit la solitude glacée du silence. Un musher, guidé par ses chiens de traineaux, promène ses clients sur des pistes enneigées. Enfer glacé dans lequel il va ressentir cruellement la morsure de la mort, quand le vide et le silence surgissent au « Pas du Paradis ». Les grands espaces enneigés, les falaises abruptes, figent l'irréparable et creusent l'abîme du remords.
Comment éviter de sombrer quand les souvenirs résonnent cruellement ? Un jardinier bien particulier a trouvé une réponse. Son jeune fils est mort brutalement, assassiné pour un butin dérisoire par un voyou paumé. Il va s'inventer une mission tout imagée et devenir un jardinier-justicier, arrachant à tour de bras les mauvaises herbes qui polluent notre planète.
« Jeanne, ma Jeanne » est ma nouvelle préférée. C'est l'histoire d'une rencontre improbable, qu'un hasard malencontreux a rendu possible. D'un côté, Lucien, représentant de commerce qui sillonne les routes de France pour vendre de bonnes bouteilles de vin. de l'autre, une cliente potentielle, une jeune femme très avenante, Jeanne, qui lui ouvre la porte de sa demeure, et lui offre une belle fin d'année 1981. Lucien est ébloui par Jeanne, une fascination qui va durer le temps d'un éclair… destructeur…
Marcus Malte sait dire en peu de mots la souffrance des êtres, emmurés dans un silence qui les glace. Entre l'amour qui maintient en vie et la mort tapie à chaque recoin des souvenirs, nos 4 protagonistes cherchent des voies de (sur)-vie.
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