Ce bouquin est un petit chef-d'oeuvre. Parce que Marcus Malte inocule le lecteur de ses mots avec une telle force... Peut-être mon ressenti est-il accentué par le fait que le garçon décide de plonger dans la fosse aux humains alors qu'il n'est encore qu'innocence. Malgré tout, je reste persuadée que c'est bien plus qu'un roman d'apprentissage, un roman d'amour ou un roman de guerre. La palette des sentiments exploitée ici est certes classique : effective et intemporelle. Mais Marcus Malte a du talent. Ses mots claquent. Ses phrases sonnent. Ça swingue ou ça twiste. C'est poétique et cru à la fois. Et quand il case entre deux chapitres des mémos de la grande Histoire, c'est toute l'absurdité de notre espèce qui nous saute au visage.
Commenter  J’apprécie         516