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Critique de Eroblin


J'ai lu ce journal aussitôt après « Patients » de Grand Corps Malade et j'ai été frappée par la similitude des deux ouvrages. Certes, Mathias Malzieu n'a pas eu d'accident à proprement parler mais la maladie du sang qui l'a frappé, lui est tombée dessus brutalement et il a dû, comme Grand Corps Malade, affronter cette maladie, supporter les hospitalisations et les traitements sans savoir si Dame Oclès ne prendrait pas le dessus sur lui. Et il évoque avec beaucoup d'élégance et de poésie toutes ces semaines où il est resté en suspens entre la vie et la mort.
« Je viens de traverser l'enfer en stop. le véritable enfer. Pas celui avec du feu et des types à cornes qui écoutent du heavy metal, non celui où tu ne sais plus si ta vie va continuer » écrit-il en forme de prologue. Et c'est vrai que dès les premières pages, on a cette sensation de basculer dans un autre univers, celui de la maladie, de la souffrance, des jours qui se réduisent à l'essentiel : « Serais-je encore en vie demain ? ». C'est éprouvant mais heureusement l'écriture magnifique de Mathias Malzieu éclaire cet enfer personnel. Je suis sortie de cette lecture ébranlée et admirative.
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