J’avais pris l’exemple d’un procès équitable. Un procès ça ne sert à rien, ça ne sert à personne, à moins qu’on soit en position d’accusé. Hein ? La justice est le droit de chacun, si l’on décide d’en user ; on doit avoir alors un procès équitable. Il s’ensuit que, sauf nécessité, on peut vivre sans procès. Vous me suivez ? Mon idée, c’est qu’il y a confusion entre équité et utilité. Ainsi, nous confondons à quoi sert l’enseignement supérieur avec le droit, que nous avons tous, d’y accéder.
Si j’échoue continuellement, c’est que je me considère comme voué à l’échec. Si je ne veux pas me considérer comme un raté, je dois m’obliger à réussir de temps en temps. Dites-vous que les examens que vous devez affronter à l’école, à l’université, ou dans la vie, ont été, pour la plupart, conçus pour des imbéciles. Par des imbéciles. Rien n’oblige à échouer. Ce n’est pas votre valeur qu’on mesure. Mais votre capacité à retenir et à digérer des informations. Donc, on peut aussi échouer. Ça ne signifie rien.
Vous devez examiner ce que vous êtes, ce que vous éprouvez et comment vous agissez. En fin de compte, vous devez examiner comment vous agissez. Et vous dire : c’est l’image que j’ai de moi qui me fait agir de cette façon…