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Citations sur Les collines du tigre (12)

-C'est juste que... Marie ? Qu'est-elle devenue après que le christ se fut sacrifié ?
Devanna revoyait l'expression qui était passée sur le visage du révérend, une expression désespérée. "Ah, Dev, avait-il dit a mi-voix. Ils sont rares ceux qui posent cette question. Oui, et Marie, en effet ? Ceux qui partent ne souffrent qu'un bref moment, ce sont ceux qu'ils laissent derrière eux qui portent véritablement le poids de la Croix."
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Les avis, c'est comme les trous du cul, le premier imbécile venu en a un.
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Il s'imprégnait de tout ce qu'on lui enseignait tel un haricot sec exposé au déluge, et s'immergeait dans ses livres comme un poisson dansant dans un torrent.
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La souffrance s'accumule. Sauf si on ne la repousse pas délibérément, elle s'accumule et se nourrit d'elle-même. Durcissant, caparaçonnant, évidant les cœurs. Au début, on essaye de gratter les croûtes, pour retrouver l'être pur et innocent qu'on était avant. Mais avec le temps cela devient trop difficile. Cette mise à nu que l'on s'impose, ces retours permanents sur des souvenirs pénibles. C'est bien plus simple de l'enfermer à clé, sans un regard et sans un mot. De la traîner ainsi qu'une pierre invisible autour du cou. On ne touche pas aux cicatrices. Couche après couche, elle s’épaississent et un beau matin, on se réveille définitivement endurci. Irrémédiablement enraciné dans un passé enkysté pendant que le monde à
continuer de tourner.
Se débarrasser de la souffrance, repousser l'amertume. C'est le seul moyen d'avancer. Mettre la souffrance de côté et redonner une chance à l'espoir. On dérive à travers le temps, tantôt dans l'ombre tantôt sous le soleil brûlant, exposé aux cieux. Et un jour, inévitablement, on commence à guérir. Les lèvres de la plaie se referment lentement. On s'emplit de lumière, de grâce, et l'on est de nouveau capable d'ouvrir son cœur, de laisser quelqu'un y entrer.
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Était-ce possible? Devi le regardait fixement, pesant le pour et le contre. De l'or dans le cerveau, se rappela-t-elle, la tête de Devanna avait toujours été pleine d'or.

Elle se leva, saisie d'un brusque regain d'énergie: "D'accord. Nous n'avons pratiquement rien à perdre, alors pourquoi ne pas faire l'essai?"
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Il s'est dégonflé", entendit-il deux chasseurs dire d'un ton méprisant mais, feignant de n'avoir pas compris, il fit courir sa main sur ses joues bien rasées.

Qu'ils disent ce qu'ils veulent, pensa-t-il. Les avis, c'est comme les trous du cul, le premier imbécile venu en a un.
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Ah, Devanna, Devanna. Il a créé ce jardin, il l'a créé pour moi et il me semble qu'il a pensé à tout. Mais tu sais quelle fleur il a oubliée, Tayi? Les cytises. Les cytises jaune pâle qui se tortillent dans le vent.
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Muthawa savait que le dernier de ses sept enfants n'était pas comme les autres, elle l'avait su le jour même de sa venue au monde, le jour des hérons. C'était la saison du repiquage, et comme il restait deux mois avant la date prévue pour l'accouchement, elle n'était pas encore partie chez sa mère. Par une claire matinée de juillet, elle se dirigeait d'un pas lourd vers la rizière, pataugeant jusqu'aux chevilles dans les terres inondées, lorsqu'elle entendit un bruissement. Elle leva la tête vers le ciel et mis la main devant ses yeux pour les protéger du soleil, tout en se massant le creux des reins. Un vol de hérons tournoyait dans le ciel. Cela n'avait rien d'extraordinaire en soi. A Coorg, il y avait des hérons partout et le scintillement de leurs plumes sur le vert vif des rizières produisait un effet saisissant. Mais, de toute sa vie, elle n'en n'avait jamais vu un tel nombre, descendant lentement sur le marais. Une centaine d'oiseaux, davantage peut-être, qui volaient touche à touche, plongeant dans l'ombre les champs inondés de soleil.
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J'ai eu du mal à me mettre dans l'histoire mais je me suis forcée et je n'ai pas regretté. C'est une très belle histoire triste, tendre et parfois cruelle de la part de Devi. On y découvre une Inde aux différentes couleurs avec une palette de parfum. Ainsi qu'un mélange de religion et de coutume tous deux inséparables.
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Coorg...c'est mon grand-père qui y est venu le premier, en 1843.
...Il est enterré ici, poursuivit-il. Ainsi que mes parents, que Dieu ait leur âme.
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