J'ai tout de suite été accroché par ce livre, qui débute par une séance de thanatopraxie. Mais algré ce thème original, très présent dans l'ouvrage, le récit s'imprègne peu à peu d'une certaine mièvrerie. Il y a peu de suspense sur la manière dont la relation entre Alice et Sylvain pourrait évoluer. L'ambiance m'a fait penser à celle de '
Ensemble, c'est tout' de
Anna Gavalda, un roman que j'avais beaucoup apprécié.
Peut-être Marie Mangez a-t-elle trop cherché à atténuer la brutalité d'un propos dont la toile de fond est la mort dans son aspect le plus terre à terre : la décrépitude à venir du corps ? Dans quelques passages, l'auteure m'a paru en faire trop : descriptions de parfums exagérément longues...
L'histoire de Sylvain nous réserve quelques surprises.
Marie Mangez a incontestablement du talent, mais quelques surdosages dans sa 'composition' ont gâté mon plaisir à lire ce premier roman.
Cette auteure reste à suivre.
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