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EAN : 9782842635473
590 pages
Le Dilettante (20/03/2013)
4.05/5   17754 notes
Résumé :
"Et puis, qu'est-ce que ça veut dire, différents ? C'est de la foutaise, ton histoire de torchons et de serviettes...
Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c'est leur connerie, pas leurs différences..."
Camille dessine. Dessinait plutôt, maintenant elle fait des ménages, la nuit. Philibert, aristo pur jus, héberge Franck, cuisinier de son état, dont l'existence tourne autour des filles, de la moto et de Paulette, sa grand-mère.
Paulette vit... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (746) Voir plus Ajouter une critique
4,05

sur 17754 notes
Ca, c'est un livre que je ne suis pas prête d'oublier! Et pourtant, j'en lis des bouquins! Mais là, les 604 pages, je les ai lues en 2 jours et j'aurais voulu que ça ne se termine pas. Il m'a tout fait, je passais du rire aux larmes à tous moments, et ce n'est pas une façon de parler : j'ai vraiment ris tout fort et vraiment pleuré, souvent. Quand je pense que j'ai failli ne pas l'acheter car j'avais lu quelque part que c'était dégoulinant de bons sentiments, mièvre et tout et tout... Comme quoi, il ne faut pas se fier aux critiques et toujours se forger sa propre opinion.
En tout cas, chapeau Mme Gavalda!
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"Un chouan désarmé, une fée fragile et un garçon taillé dans l'échine"

Ce livre, jadis dévoré par la gente féminine, trônait fièrement dans notre bibliothèque depuis plus de huit ans. Sur la couverture violette et blanche, des pinceaux attendaient tranquillement dans leur bocal qu'un bon samaritain veuille bien les sortir hors de l'eau un moment.

Délaissant mes polars préférés pour quelques jours seulement, j'ouvris le manuscrit, quelque peu jauni par le temps, avec une certaine appréhension. Est-ce un roman à l'eau de rose uniquement écrit par une femme, pour les femmes ? N'est-il un peu tard, voire démodé de lire cet ouvrage datant tout de même de 2004 ? Vais-je retrouver un style pompeux et larmoyant aux antipodes de mes bons polars bien noirs et parfois même violents ?

Eh bien, non… Rien de tout ça…

Si Anna Galvalda avait sorti ce livre en 2013, il aurait fait un tabac ! Dans les journaux, à la radio, on vous explique qu'une femme avec son gosse est expulsée en plein hiver de sa chambre de 4 m², sous les combles, dans Paris. Quand l'actualité rattrape la fiction ! Malheureusement, le problème du logement, surtout en région parisienne, est encore plus criant aujourd'hui sachant que les jeunes restent les premiers touchés par la cherté de l'immobilier.
Dès les premières pages de ce roman, l'excellent film « Les Femmes du 6ème étage » m'est revenu instantanément en mémoire. Ce long métrage de Philippe le Guay, avec Fabrice Luchini et Sandrine Kiberlain, dépeint la vie de bonnes espagnoles vivant au sixième étage d'un immeuble bourgeois parisien dans les années 60. Une vraie bonne découverte pour ceux qui ne l'ont pas encore vu.

Mais revenons un instant à notre roman d'Anna Gavalda

Un trio improbable, Camille, femme de ménage et artiste peintre, Philibert, vendeur de cartes postales et aristocrate fan d'Henry IV, Franck, cuisinier, saucier en chef et collectionneur de motos et de nanas. Durant plus de cinq cent pages, on apprend à connaitre nos trois protagonistes dans différents coins de la capitale ou de province : le métier de technicienne de surface, durant la nuit, dans les bureaux des tours de la Défense, les rendez-vous déprimant avec la mère de Camille, les aller-retour express de Frank le lundi pour rendre visite à sa grand-mère, les scènes de vie quotidiennes dans l'appartement de 400 m² dans Paris appartenant à la famille de Philibert Marquet de la Durbellière …
J'ai adoré bon nombre d'épisodes de ce roman, racontés avec justesse et tendresse par l'auteur, et je souhaitais vous évoquer trois passages marquants :
- le pique-nique improvisé par Philibert et Camille sous les combles, genre Pat et Mat, dessin animé tchèque pour les enfants, disponible dans toutes les médiathèques de France et de Navarre, même à Ancenis j'en suis sûr,
- la journée du 31 décembre, somptueusement décrite par Camille, découvrant l'agitation en cuisine dans le restaurant de Frank et la difficulté du métier de cuisinier, quel que soit le poste,
- ou encore les discussions interminables la nuit avant de dormir, où l'on se confie, comme jamais on ne le ferait à un autre moment de la journée.

Selon le passé de chacun, ce livre fait remonter des souvenirs sur les joies, les peines ou les difficultés que l'on a rencontrées avec des proches ou de simples connaissances à un moment de notre vie. Qui plus est, Anna Gavalda a truffé cet ouvrage d'expressions ou de petits mots toujours justes et pleins d'humour.
La seule critique, que je fais, tient au style du roman qui privilégie l'enchainement des scènes de vie, en tout lieu, à tout instant, en multipliant les dialogues sans forcément savoir qui prend la parole. Je trouve ainsi que l'écriture, par moments, est un peu décousue même si, paradoxalement, cette suite de dialogues percutants et drôles s'avère une force indéniable du livre.

Pour conclure, j'ai beaucoup apprécié l'histoire de ces personnages fragilisés, au bord du gouffre, qui se relèvent par des seules béquilles humaines, pourtant déjà chancelantes. Comme beaucoup de lecteurs ou de lectrices surement, le personnage de Camille m'a particulièrement touché, à la fois mystérieuse, indécise, cultivée et terriblement vulnérable. Anna Gavalda nous délivre un hymne à la quête du bonheur, parsemé d'obstacles psychologiques et physiques, surgissant parfois d'une enfance brisée, impossibles à franchir si on est seul contre tous.

Pendant la semaine de lecture, j'ai pris plaisir à poster des expressions ou citations du livre, les plus craquantes les unes que les autres et je terminerai donc par la plus appréciée des lecteurs :

«Elle feuilleta l'exemplaire de démonstration et fut reprise d'une crise d'admirationnite aigue. C'était si beau… si beau.
[…]
Le léger déhanché d'une femme élégante vue de dos ?
En n'employant rien d'autre qu'un peu de couleur noire ?
Comment ce miracle était-il possible ?

Plus les éléments employés sont purs, plus l'oeuvre est pure. En peinture, il y a deux moyens d'expression, la forme et la couleur. Plus les couleurs sont pures, plus pure est la beauté de l'oeuvre.»

Camille

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PS : la suite concerne mon avant-critique, éphémère par nature :

En avant-première d' « Ensemble, c'est tout », un roman de 2004…

Je suis toujours en train de lire ce roman d'Anna Gavalda et je suis traversé par un épineux dilemme. Comment choisir ? Comment trancher ? Je dirai même plus comment tailler à la hache dans tous ces... ?
Effectivement, le gros, gros problème avec ce roman, c'est qu'il est un véritable piège à citations. A vrai dire, il est truffé de petites anecdotes, de drôleries ou de tendresses à croquer.
Pour une fois, comme je ne veux et ne peux pas choisir, je vais inverser le processus classique comme le veut la tradition.
Je vais poster mes citations dans un premier temps au compte-goutte pour ensuite seulement coller ma critique, une fois terminé ce roman. Cela rappellera quelques souvenirs aux très nombreux fans (surtout des fanes) de ce récit.
Si la citation, jugée la meilleure selon le vote des babeliautes, n'est pas trop longue, celle-ci figura en bonne place dans le texte de ma critique à titre exceptionnel. A vos clics, partez…

PS2 : je commence dès maintenant par un extrait du livre, bien loin de la caricature comme vous pourriez le penser, qui me rappelle une anecdote bien réelle. Durant mon service militaire (comme scientifique du contingent à l'époque), le premier jour, mon camarade de chambre sort son plumier et écrit avec une facilité déconcertante à la plume, en plein et délié je m'excuse, son nom à double particule (je me souviens parfaitement de son nom mais je préfère taire son titre de noblesse, par respect pour sa personne). Pour ne pas paraitre trop ridicule à coté de cette prouesse venue d'ailleurs (je ne m'en remettrai jamais, je crois), j'avais écrit instinctivement au stylo bille noir sur l'étiquette de mon lit : Jérôme … de Pontaniou (le lieu où nous résidions à l'époque, connu des bretons peut-être). Fièrement, j'ai été appelé ainsi durant près d'une année, à la suite d'une simple rébellion envers la noblesse française ! Incroyable mais véridique.
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J'appréhendais un peu d'ouvrir ce livre, car c'est un gros pavé de plus de six cents pages. Mais, j'ai été enchantée par cette découverte. Ce roman est vraiment captivant, bien écrit. C'est l'histoire de quatre personnes dont la vie a été difficile, qui se rencontrent et qui sont la béquille des uns et des autres. Histoires d'amitiés donc. Beaucoup d'émotions dans ce roman et de très belles pages. A lire donc sans modération.
Lien : http://araucaria.20six.fr/
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Ce livre me faisait de l'oeil depuis longtemps. Je n'en voyais que des avis positifs, et ma mère m'a convaincu de le lire car il lui avait vraiment plu. Pourtant je ne l'ai pas acheté, la quatrième de couverture ne me tentait pas trop, l'histoire ne me paraissait pas extraordinaire car en plus de ça, c'est un pavé ! Je n'avais pas vraiment envie d'investir dans un livre que je n'étais pas sûre d'aimer, d'autant plus que je n'ai jamais lu de livre d'Anna Gavalda. Alors quand je l'ai vu dans les rayons de ma médiathèque, autant dire que je me suis jetée dessus ! Et quel livre ! Quel chef d'oeuvre ! Je n'ai pas été déçue du tout.

Je ne saurai pas raconter l'histoire, car il n'y en a pas vraiment. On va dire que c'est le destin de quatre personnes qui se croisent, qui se détruisent, s'aident, se détestent et s'aiment. Ce livre aborde des sujets fréquents : famille, amitié, solidarité, sentiments et amour qu'on refuse d'admettre. le récit est parfaitement mené, on ne s'ennuie pas une minute.

Les quatre personnages principaux sont très attachants, et encore, le mot est faible.
Camille, écorchée vive, pleine de doutes. Elle est un peu paumée, son travail ne l'enchante pas vraiment et elle voue un culte immense à sa passion : le dessin, la peinture. Elle s'interdit de ressentir des sentiments, elle est jeune et pourtant elle paraît blasé par la vie. Sa personnalité m'a touché, et je me suis sentie proche d'elle.
Franck, grossier, blasé, qui croit avoir tout vécu. Il est cuisinier, et il semble n'aimer personne hormis Paulette sa grand-mère. C'est un homme à femmes, qui n'hésite pas à se servir d'elles pour assouvir ses besoins masculins. Pourtant, derrière cette carapace, nous découvrons un personnage plein de sensibilité, de peur et de questions, et c'est ce qui fait son charme bien qu'il nous agace parfois.
Philibert, maladroit et gauche, rempli de rêves et d'espérance. Il bégaie, il s'habille et parle de façon « ringarde » mais on l'aime comme ça. Il est tellement bon, tellement gentil, on ne peut que l'apprécier, sans pour autant avoir pitié de lui. C'est ce que j'ai aimé dans ce personnage : ses défauts ne sont pas exagérés, tout est décrit avec justesse pour éviter au lecteur de s'apitoyer sur son sort. Nous découvrons aussi au fil de la lecture qu'il est heureux, et que c'est bien ça qui compte dans la vie : être heureux.
Et puis, il y Paulette, mal-aimée et pleine de peurs. C'est une vieille dame placée en maison de retraite car elle est trop « faible », elle ne peut plus s'occuper d'elle et pourtant elle as un fort caractère sans passer pour une méchante. Elle veut vivre, elle veut aimer et passer ses derniers jours dans ce qu'elle a de plus cher au monde : son jardin.

604 pages ? Même pas peur. On ne les voit pas filer, en quelques jours ce roman est avalé, dévoré, englouti. Tout ça parce-qu'on se demande où cette histoire va bien pouvoir nous mené, on se pose des questions même si on devine la fin, pas totalement, mais un petit peu.

Le style d'écriture d'Anna Gavalda est absolument divin, plein de richesses, d'humour et d'originalité. Seul point négatif, bien qu'il soit minime : durant certains dialogues, nous avons du mal à savoir qui parle. le récit manque d'incises, et j'ai trouvé ça dommage.

J'ai ris, j'ai pleuré, impossible de lâcher ce bouquin une fois qu'on l'a commencé. Je tire mon chapeau à Anna Gavalda, qui manie l'art des émotions avec un talent hors du commun. J'ai hâte de voir l'adaptation cinématographique, j'espère ne pas être déçue.
Un pur délice, à lire obligatoirement, car au fond, ce n'est pas un livre, c'est une ôde à la vie.
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C'est l'histoire de trois solitaires qui se rencontrent et qui vont s'apprivoiser, qui vont permettrent à chacun d'eux de trouver leur voix et s'épanouir. Enfin.
Et pour le lecteur c'est d'un bonheur absolu. Un livre qui fait du bien. Gavalda est continuellement sur son filin des émotions et réussit, oh miracle a joindre le point A au point B, sans jamais tomber dans la mièvrerie ou le pathos. Elle aime ces personnages et nous le fait partager. Camille, Frank et Philibert vont trouver leur voix, chacun grâce à l'autre, chacun prenant le temps d'écouter, de comprendre, d'encourager. Un livre sur l'amitié, l'amour, la tolérance, sur les rêves qui le restent sans une petite aide du destin. Un livre qui vous réconcilie avec la vie, comme un oasis dans un désert d'égoisme. Ensemble c'est tout mais c'est beaucoup.
Et n'hésitez pas à voir l'adaptation de Claude Berri, Canet, Tautou et Stocker sont formidables.
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Citations et extraits (537) Voir plus Ajouter une citation
-T’es venue secouer ton mouchoir ?
-Oui.
-C’est gentil…
-On est combien ?
-De quoi ?
-De filles venues agiter nos mouchoirs et te mettre du rouge à lèvres partout ?
-Ben regarde…
-Que moi !?
-Eh ouais… grimaça-t-il, les temps sont durs… Heureusement que les Anglaises sont chaudes… Enfin, c’est-ce qu’on m’a dit, hein !
-Tu vas leur apprendre le french kiss ?
-Entre autres.. Tu m’accompagnes jusqu’au quai ?
-Oui


Il avisa la pendule :
-Bon Il ne te reste plus que 5 minutes pour arriver à prononcer une phrase de sept mots, c’est faisable, non ? Allez, badinait-t-il pour de faux, si c’est trop sept, trois me suffiraient.. Mais les bons, hein ? Merde, j’ai pas composté mon billet !
Silence
-Tant pis… Je resterai crapaud…


Il remit son gros sac sur son épaule et lui tourné le dos.
Il courut pour choper le contrôleur.
Elle le vit qui récupérait son billet et lui faisait un grand signe de la main…


Et l’Eurostar lui fila entre les doigts…
Et elle se mit à pleurer, cette grosse bécasse.
Et l’on ne voyait plus qu’un petit point gris au loin…


Son portables sonna.
-C’est moi.
-Je sais, ça s’affiche…
-Je suis sûr que t’es en plein dans une scène hyper romantique, là… Je suis sûr que t’es toute seule au bout du quai, comme dans un film, en train de pleurer ton amour perdu dans un nuage de fumée blanche…
Elle pleurait de sourire.
-Pas.. Pas du tout, réussit-elle à répondre, je.. J’étais justement en train de sortir de la gare…


« Menteuse » fit une voix dans son dos.


Elle lui tomba dans les bras et le serra fort fort fort fort.
Jusqu’à ce que ça craque.


Elle pleurait.


Ouvrait les vannes, se mouchait dans sa chemise, pleurait encore, évacuait 27 ans de solitude, de chagrin, de méchants coups sur la tête, pleurait les câlins qu’elle n’avait jamais reçus, la folie de sa mère, les pompiers à genoux sur la moquette, la distraction de son papa, les galères, les années sans répit, jamais, le froid, le plaisir de la faim, les mauvais écarts, les trahisons qu’elle s’était imposées et ce vertige toujours, ce vertige au bord du gouffre et des goulots. Et les doutes, son corps qui se dérobait toujours et le goût de l’éther et la peur de n’être jamais à la hauteur. Et Paulette aussi. La douceur de Paulette pulvérisée en cinq secondes et demie…


Il avait refermé son blouson sur elle et posé son menton sur sa tête.
-Allez… Allez… murmurait-il tout doucement sans savoir si c’était allez, pleure encore. Ou allez, ne pleure plus.


Comme elle voulait.


Ses cheveux le chatouillaient, il était plein de morve et très heureux.
Très heureux.
Il souriait. Pour la première fois de sa vie, il était au bon endroit au bon moment.


Il frottait son menton sur son crâne.
-Allez, ma puce… T’inquiète pas, on va y arriver… On fera pas mieux que les autres mais on fera pas pire non plus… On va y arriver, je te dis… On va y arriver… On a rien à perdre nous, puisqu’on a rien.. Allez.. Viens.
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"Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c’est leur connerie, pas leurs différences..."
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"On est mal, là, on est mal...", avait-il pressenti et il s'était gouré. Jamais de leurs vies ils n'allèrent aussi bien au contraire.

Dit comme ça, c'est un peu cucul évidemment, mais bon, c'était la vérité et il y avait bien longtemps que le ridicule ne les tuait plus : pour la première fois et tous autant qu'ils étaient, ils eurent l'impression d'avoir une vraie famille.

Mieux qu'une vraie d'ailleurs, une choisie, une voulue, une pour laquelle ils s'étaient battus et qui ne leur demandait rien d'autre en échange que d'être heureux ensemble. Même pas heureux d'ailleurs, ils n'étaient plus si exigeants. D'être ensemble, c'est tout. Et déjà c'était inespéré."
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- Tu crois que c'est comme tes mines de crayon ? Tu crois que ça s'use quand on s'en sert ?
- De Quoi ?
- Les sentiments.
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Mais tu vois, si être intello ça veut dire aimer s'instruire, être curieux, attentif, admirer, s'émouvoir, essayer de comprendre comment tout ça tient debout et tenter de se coucher un peu moins con que la veille, alors oui, je le revendique totalement : non seulement je suis une intello, mais en plus je suis fière de l'être...
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Bande Annonce du film, Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part (2020), adaptation du roman d'Anna Gavalda.
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