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Critique de Ziliz


Dix jours pour lire ces 230 pages ! Autant dire qu'elles ne m'ont pas inspirée.

Avec la méthode Cémantix (jeu découvert avant-hier, follement addictif, hein Sachka ? 😉), ces mots seraient bien classés : deuil, souvenirs, traumatisme, mort, parfums, essences, vinaigre, pastilles à la menthe, thanatopraxie, cadavres, musique, solitude, enfermement, taiseux, romance (?). Et enfer, aussi, le mot d'hier.
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Pour mon ressenti de lecture, on serait sur : dégoût, ennui, agacement, envie de secouer le mec apathique & antipathique (ça n'entrerait pas, le robot n'accepte qu'un mot à la fois).
Adolescente, j'avais été bluffée par 'Le Parfum' de Patrick Süskind. J'ai toujours les - grandes - narines bien ouvertes, j'aime sentir, nommer les (bonnes) odeurs, me les rappeler, et l'idée de les 'enflaconner' me ravit.
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Ici, le personnage principal est thanatopracteur, il manipule les défunts avec une délicatesse presque suspecte et les définit à partir d'odeurs.
Je trouve ça glauque, je ne suis pas curieuse de savoir ce que devient le corps mort des gens que j'aime.
Exemple de métaphore, quand le 'héros' cuisine :
« Il remplit la casserole, puis s'attaqua à l'ail, l'éminça avec la même minutie que lorsqu'il s'agissait de dégager l'artère carotide d'un nourrisson. »
Au secours ! 😱🤢
Et le roman est très long. Je salue Alice pour sa patience, moi qui supporte mal les huîtres...
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Jury Cézam roman 2022.
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