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Critique de Meygisan


Cette fois ci c'est face à la mort que Valérie Mangin nous place. Elle choisit le dieu Pluton, équivalent romain du grec Hadès, pour incarner la mort. J'apprécie au passage son choix de nous présenter Pluton/Hadès comme une divinité bienfaisante. En effet nulle part dans les récits mythologiques, ce dieu n'est présenté comme une divinté malfaisante ou maléfique. Hadès est le dieu de la finalité, de la richesse ( Ploutos en grec signifie riche) du sous sol. Il octroie la richesse des sous sols aux mortels ( minerais, pierres précieuses...) et les bien faits de la terre. Il est le dieu des richesses car son royaume s'agrandit chaque jour en accueillant toujours plus d'âmes trépassées. Bien trop souvent et quasiment systématiquement Hadès/ Pluton est présenté comme un dieu maléfique, puisque lié à la mort. Il s'agit bien entendu d'une influence irréfléchie du christianisme. Valérie Mangin ne tombe pas dans ce piège facile qui consiste à opposer systématiquement la vie ( le bien) à la mort ( le mal). Chez les grecs la mort n'est pas liée au mal. D'ailleurs la description des enfers qu'elle propose, ressemble plus à un Paradis, à un dernier souhait que Pluton exauce. Elle le présente ainsi comme un génie exauçant les dernières paroles du mort afin de le rendre heureux dans cette prochaine existence. Car rappelons que les Grecs ne considéraient pas la mort comme une fin en soi mais comme un passage vers une autre existence.
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