Un blizzard noir, fou de rage et assourdissant, souffle à une vitesse qui défie l’entendement, glacial et impitoyable. Armé d’une puissance titanesque, il frappe, déchire, taille en pièces et n’est qu’un cri sans âme sorti de la gueule béante et insondable de l’éternité, un hurlement interminable qui transperce les tympans.
Quant au ciel, c’est un réacteur d’avion lancé à plein régime qui projette neige et glace et n’épargne aucune vie.
C’est bien d’avoir du courage. D’agir selon ses désirs.
On dirait presque qu’il se pose sur le fond de la mer. Tous les marins connaissent le phénomène. Juste avant de sombrer, le bateau en perdition meurt, autrement dit, on n’y décèle plus aucun mouvement. Cela indique qu’il est rempli d’eau. Puis, très vite, soit il coule, soit il chavire. Ça se produit en une fraction de seconde.
Il lui embrasse le sexe, dissimulé sous une touffe de poils. Il lèche la fente et y entre sa langue, les lèvres gonflent et s’ouvrent, dévoilant les muqueuses. Sonja ondule sur le lit, son sexe s’ouvre un peu plus encore, chaud, doux, humide. Un nectar au goût salé perle à la surface de cette chair rosée qui lui emplit la bouche comme un fruit exotique.
Sa poitrine est généreuse et douce, comme un fruit bien mûr, elle remplit le soutien-gorge au point de le faire presque déborder.
Le manque de fric est prétexte à des tas de choses. Ceux qui ont du courage avancent dans la vie. Ils réalisent leurs rêves. Rien ne les arrête, ils savent ce qu’ils veulent et font ce qu’ils ont envie de faire.
Combien de temps a-t-il lutté contre cette tempête ? Une éternité, lui répond son corps épuisé. Un instant, corrige son esprit, vide.
Tu n’auras qu’à aller à l’école, mon petit gars ! Tu as quel âge ? Seize ? Dix-sept ans ? L’avenir t’appartient. Tu as la vie devant toi. Tu peux faire tout ce que tu veux, mon petit. N’importe quoi. La mer, ce n’est pas une vie. Ou plutôt, ce n’en est plus une. La mer, c’est des conneries, mon gars.