AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de ibon


L'automne suédois, pluvieux et venteux est la promesse d'un hiver froid et sec. Ces considérations météorologiques faites, Wallander se laisse prendre au piège d'une pluie interminable en ne prévoyant pas de pull épais dans son coffre, à côté de ses bottes, quand la première scène de crime se présente en plein air.

La poisse le poursuit à chaque investigation.

Alors quand la dynamique du crime s'emballe, l'inspecteur Wallander ne tient plus que sur les nerfs.

Le thème du justicier ou de la justicière a été déjà traité dans la précédente enquête. Seulement, Mankell oriente la réflexion sur les violences faites aux femmes par leur conjoint.

Avec l'argument implicite que puisque la société ne défend pas assez les victimes, alors la place de la justice est laissée vacante aux initiatives individuelles dont les méthodes peuvent être expéditives.

En parallèle, une milice se met en place dans les villes moyennes pour surseoir au manque de personnel dans la police. le protocole de ces milices se fait à la tête du client et ne diffère pas du combat de rue, à un contre cinq.

Le tableau paraît bien pessimiste dans une société suédoise que l'on jugeait paisible, vu d'ici.
Mais cela, c'était avant.

Avant de découvrir que dans de certaines familles, la Saint Valentin, ce n'était déjà pas tous les jours, mais qu'en guise de cadeau, c'était quand monsieur, contrarié, se présentait devant madame avec un bouquet de phalanges.

L'enquête mène le lecteur dans une course parfois haletante. Mais des redondances alourdissent le récit. La description de la famille, au coeur du maintien de la santé mentale de Wallander de plus en plus abattu, est développée de façon sensible.

Une sixième enquête dont le sujet de société fait toujours la une, hélas.
Commenter  J’apprécie          360



Ont apprécié cette critique (36)voir plus




{* *}